L'espace public urbain comme lieu de survie. Les Timbayi de Bujumbura

Par : Athanase Nsengiyumva

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  • Nombre de pages246
  • PrésentationBroché
  • Poids0.398 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-87558-064-1
  • EAN9782875580641
  • Date de parution15/04/2010
  • CollectionThèses de l'UCL
  • ÉditeurPresses universitaires Louvain

Résumé

A partir d'une étude menée dans les rues de Bujumbura auprès des Timbayi, l'auteur contribue à un débat dans le champ des études sur les enfants de la rue en général, en mettant en lumière des dimensions habituellement peu remarquées de cette problématique. La présence des Timbayi dans les espaces publics urbains de Bujumbura correspond à un concours de circonstances liées à l'espérance d'une autre forme de vie libérée des tourments et des violences familiales ou des groupes militarisés.
Mais ils se sont retrouvés dans un espace où rien n'est prévu comme structure d'accueil. Conscients et contraints par les raisons de (sur)vie, malgré les tracasseries quotidiennes dont ils sont l'objet, ils se démarquent par une capacité de débrouillardise, d'adaptation, d'autonomie et de recomposition des sociabilités, et transforment les espaces publics investis en milieu de vie. N'étant pas nécessairement en rupture avec la société globale, par des logiques différentes, ils sont parfois des sujets, des acteurs dotés de comportements rusés pouvant influencer les autres acteurs sociaux.
A partir d'une étude menée dans les rues de Bujumbura auprès des Timbayi, l'auteur contribue à un débat dans le champ des études sur les enfants de la rue en général, en mettant en lumière des dimensions habituellement peu remarquées de cette problématique. La présence des Timbayi dans les espaces publics urbains de Bujumbura correspond à un concours de circonstances liées à l'espérance d'une autre forme de vie libérée des tourments et des violences familiales ou des groupes militarisés.
Mais ils se sont retrouvés dans un espace où rien n'est prévu comme structure d'accueil. Conscients et contraints par les raisons de (sur)vie, malgré les tracasseries quotidiennes dont ils sont l'objet, ils se démarquent par une capacité de débrouillardise, d'adaptation, d'autonomie et de recomposition des sociabilités, et transforment les espaces publics investis en milieu de vie. N'étant pas nécessairement en rupture avec la société globale, par des logiques différentes, ils sont parfois des sujets, des acteurs dotés de comportements rusés pouvant influencer les autres acteurs sociaux.