L'espace négatif de Krzyzanowski

Par : Vladimir Nikolaevitch Toporov

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages222
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions10,7 cm × 17,7 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-86432-621-2
  • EAN9782864326212
  • Date de parution18/10/2012
  • CollectionVerdier Poche
  • ÉditeurVerdier éditions
  • TraducteurLuba Jurgenson

Résumé

A quel moment Moscou la génitrice, porteuse du souffle créateur de la modernité, se fait-elle persécutrice, chassant l'écrivain vers le néant qui guette derrière ses façades ? A quel moment l'étroitesse des logements communautaires se révèle-t-elle un décor masquant un vide sans fond ? Les cauchemars de Krzyzanowski que Toporov analyse en termes de pathologie de l'espace transmuent l'imaginaire fantastique en un réel psychologique et politique.
Avant même de choisir la clandestinité et le silence, Krzyzanowski se sent " retranché " de l'espace des vivants, relégué dans une négativité qui n'en finit pas de croître avant de l'engloutir définitivement. Acteur de ce théâtre de l'absurde, qui n'est autre que l'existence elle-même, Krzyzanowski se fait médiateur de l'espace négatif et paie de sa personne cet acte littéraire désespéré, l'unique possible contre le néant à l'oeuvre.
C'est le sens de cet engagement, ainsi que les stratégies littéraires qu'il mobilise, que tente de saisir Toporov.
A quel moment Moscou la génitrice, porteuse du souffle créateur de la modernité, se fait-elle persécutrice, chassant l'écrivain vers le néant qui guette derrière ses façades ? A quel moment l'étroitesse des logements communautaires se révèle-t-elle un décor masquant un vide sans fond ? Les cauchemars de Krzyzanowski que Toporov analyse en termes de pathologie de l'espace transmuent l'imaginaire fantastique en un réel psychologique et politique.
Avant même de choisir la clandestinité et le silence, Krzyzanowski se sent " retranché " de l'espace des vivants, relégué dans une négativité qui n'en finit pas de croître avant de l'engloutir définitivement. Acteur de ce théâtre de l'absurde, qui n'est autre que l'existence elle-même, Krzyzanowski se fait médiateur de l'espace négatif et paie de sa personne cet acte littéraire désespéré, l'unique possible contre le néant à l'oeuvre.
C'est le sens de cet engagement, ainsi que les stratégies littéraires qu'il mobilise, que tente de saisir Toporov.