L'espace fragmenté. Eléments pour une analyse sociologique de la territorialité
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- Nombre de pages275
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.46 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-7384-4425-3
- EAN9782738444257
- Date de parution01/06/1996
- CollectionVilles et entreprises
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La sociologie s'est rarement préoccupée du rapport du monde social à l'espace dans toute l'extension de ce terme. Embarrassée dans une ambition congénitale tournée vers la production de concepts généralisables, elle n'a pas su exploiter l'héritage de penseurs tels que Marcel Mauss, qui établissaient un lien constant entre sociologie et ethnologie, entre structure et particularité, et elle a le plus souvent abandonné ce domaine à la géographie et aux sciences politique et administrative, se contentant d'un usage parfois un peu aventuré du paradigme de la ville.
C'est ainsi tout un aspect du processus de la connaissance sociale qui a été trop délaissé, et que se propose d'aborder cet ouvrage : celui qui a trait à la relation au monde matériel en tant qu'il n'est jamais réductible à ce qu'en fait l'homme. A travers cette position contextuelle de la société insérée et impliquée dans son environnement physique, c'est tout un pluralisme de la vision sociologique qui se trouve mis en évidence.
L'apport des sociologies d'inspiration phénoménologique se révèle très précieux dans cette démarche, en ce qu'il fonde la discipline sur la construction sociale de l'intelligibilité du monde, et non sur l'édifice rationaliste constitué par un système a priori de fonctions. Au delà des dérives économicistes et universalisantes de certaines sociologies actuelles, l'objectif poursuivi ici se présente comme une refondation de la sociologie générale, de la théorie du lien social, en les enracinant dans le paradigme de la représentation, c'est-à-dire dans l'analyse des phénomènes d'auto-référence.
C'est ainsi tout un aspect du processus de la connaissance sociale qui a été trop délaissé, et que se propose d'aborder cet ouvrage : celui qui a trait à la relation au monde matériel en tant qu'il n'est jamais réductible à ce qu'en fait l'homme. A travers cette position contextuelle de la société insérée et impliquée dans son environnement physique, c'est tout un pluralisme de la vision sociologique qui se trouve mis en évidence.
L'apport des sociologies d'inspiration phénoménologique se révèle très précieux dans cette démarche, en ce qu'il fonde la discipline sur la construction sociale de l'intelligibilité du monde, et non sur l'édifice rationaliste constitué par un système a priori de fonctions. Au delà des dérives économicistes et universalisantes de certaines sociologies actuelles, l'objectif poursuivi ici se présente comme une refondation de la sociologie générale, de la théorie du lien social, en les enracinant dans le paradigme de la représentation, c'est-à-dire dans l'analyse des phénomènes d'auto-référence.
La sociologie s'est rarement préoccupée du rapport du monde social à l'espace dans toute l'extension de ce terme. Embarrassée dans une ambition congénitale tournée vers la production de concepts généralisables, elle n'a pas su exploiter l'héritage de penseurs tels que Marcel Mauss, qui établissaient un lien constant entre sociologie et ethnologie, entre structure et particularité, et elle a le plus souvent abandonné ce domaine à la géographie et aux sciences politique et administrative, se contentant d'un usage parfois un peu aventuré du paradigme de la ville.
C'est ainsi tout un aspect du processus de la connaissance sociale qui a été trop délaissé, et que se propose d'aborder cet ouvrage : celui qui a trait à la relation au monde matériel en tant qu'il n'est jamais réductible à ce qu'en fait l'homme. A travers cette position contextuelle de la société insérée et impliquée dans son environnement physique, c'est tout un pluralisme de la vision sociologique qui se trouve mis en évidence.
L'apport des sociologies d'inspiration phénoménologique se révèle très précieux dans cette démarche, en ce qu'il fonde la discipline sur la construction sociale de l'intelligibilité du monde, et non sur l'édifice rationaliste constitué par un système a priori de fonctions. Au delà des dérives économicistes et universalisantes de certaines sociologies actuelles, l'objectif poursuivi ici se présente comme une refondation de la sociologie générale, de la théorie du lien social, en les enracinant dans le paradigme de la représentation, c'est-à-dire dans l'analyse des phénomènes d'auto-référence.
C'est ainsi tout un aspect du processus de la connaissance sociale qui a été trop délaissé, et que se propose d'aborder cet ouvrage : celui qui a trait à la relation au monde matériel en tant qu'il n'est jamais réductible à ce qu'en fait l'homme. A travers cette position contextuelle de la société insérée et impliquée dans son environnement physique, c'est tout un pluralisme de la vision sociologique qui se trouve mis en évidence.
L'apport des sociologies d'inspiration phénoménologique se révèle très précieux dans cette démarche, en ce qu'il fonde la discipline sur la construction sociale de l'intelligibilité du monde, et non sur l'édifice rationaliste constitué par un système a priori de fonctions. Au delà des dérives économicistes et universalisantes de certaines sociologies actuelles, l'objectif poursuivi ici se présente comme une refondation de la sociologie générale, de la théorie du lien social, en les enracinant dans le paradigme de la représentation, c'est-à-dire dans l'analyse des phénomènes d'auto-référence.