L'esclavemaître.. L'achèvement de la philosophie dans le discours publicitaire
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- Nombre de pages522
- PrésentationBroché
- Poids0.59 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 3,3 cm
- ISBN2-84335-106-5
- EAN9782843351068
- Date de parution02/03/2002
- ÉditeurVerticales (editions)
Résumé
À première vue, tout les oppose : la publicité apparaît facilement comme une négation de la philosophie, une sorte d'anti-philosophie. Pourtant, bien qu'elle ait tout l'air d'emprunter la panoplie du sophiste (l'ennemi historique du philosophe), la publicité termine le travail laissé en souffrance par la philosophie : là où Platon et ses successeurs ont échoué à gouverner la cité, la publicité reprend les idéaux d'une gestion rationnelle du " troupeau " humain pour les marquer dans la chair vive du monde moderne avec le fer rouge d'un appareil de pouvoir planétaire. Elle constitue ainsi, à tous les sens du mot, l'achèvement de la philosophie.
Issue du cœur problématique de nos démocraties publicitaires apparaît alors une nouvelle entité logique et politique : l'Esclavemaître. Ce dernier donne corps à la réalité où nous sommes tous désormais plongés, dépris de la dialectique du maître et de l'esclave, pour incarner jusqu'au plus intime de nous-mêmes une figure qui n'est ni maître ni esclave, mais la fusion de l'un et de l'autre stade terminal et autophagique de l'homme démocratique.
À première vue, tout les oppose : la publicité apparaît facilement comme une négation de la philosophie, une sorte d'anti-philosophie. Pourtant, bien qu'elle ait tout l'air d'emprunter la panoplie du sophiste (l'ennemi historique du philosophe), la publicité termine le travail laissé en souffrance par la philosophie : là où Platon et ses successeurs ont échoué à gouverner la cité, la publicité reprend les idéaux d'une gestion rationnelle du " troupeau " humain pour les marquer dans la chair vive du monde moderne avec le fer rouge d'un appareil de pouvoir planétaire. Elle constitue ainsi, à tous les sens du mot, l'achèvement de la philosophie.
Issue du cœur problématique de nos démocraties publicitaires apparaît alors une nouvelle entité logique et politique : l'Esclavemaître. Ce dernier donne corps à la réalité où nous sommes tous désormais plongés, dépris de la dialectique du maître et de l'esclave, pour incarner jusqu'au plus intime de nous-mêmes une figure qui n'est ni maître ni esclave, mais la fusion de l'un et de l'autre stade terminal et autophagique de l'homme démocratique.









