L'épopée de Gilgamesh et sa postérité. Introduction au langage symbolique

Par : Jean-Daniel Forest

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  • Nombre de pages682
  • PrésentationBroché
  • Poids0.87 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 3,8 cm
  • ISBN2-84272-146-2
  • EAN9782842721466
  • Date de parution31/01/2003
  • Collectionmare nostrum
  • ÉditeurParis-Méditerranée

Résumé

À travers un type de littérature traditionnelle très particulier, inventé au pays de Sumer il y a plus de 4000 ans, la pensée mésopotamienne a exercé une grande influence sur tout le pourtour méditerranéen. En Mésopotamie, à la fin du IIIe millénaire avant J.-C., les lettrés de la 3e Dynastie d'Ur utilisent, pour exalter la royauté et définir les conditions de son exercice, une formule littéraire dont ils sont probablement les inventeurs. Dans le but de rendre leur propos indiscutable, ils se réfèrent à une sorte de dogme intangible auquel le récit doit sans cesse faire allusion à travers un jeu de correspondances subtiles. Cet arrière-plan est conçu comme un cycle qui, avec douze phases associées chacune à un contenu symbolique spécifique, est l'ancêtre de notre construction astrologique. Ce type de littérature trouve son expression la plus achevée quelques siècles plus tard, sous la Ire Dynastie de Babylone, avec la célèbre Épopée de Gilgamesh, une œuvre de grande envergure qui jouira pendant près de deux mille ans d'une immense popularité dans tout le Proche-Orient. Elle influencera profondément une foule de récits, dont celui de la Genèse biblique. Elle rayonnera progressivement sur l'ensemble du bassin méditerranéen et finalement toute l'Europe. Sa structure duodécimale et les jeux de correspondances mis en œuvre resteront inchangés, puisqu'on les retrouvera dans les Évangiles, dans des récits grecs et latins, dans notre littérature médiévale, dans nos contes populaires et jusque dans ceux de Voltaire. Les quelques récits analysés ici à titre d'exemples ont tous les mêmes ressorts cachés dont la mise en évidence, à travers un patient travail de décryptage, ouvre des horizons insoupçonnés à l'Histoire de la Littérature et à l'Histoire des Religions.
À travers un type de littérature traditionnelle très particulier, inventé au pays de Sumer il y a plus de 4000 ans, la pensée mésopotamienne a exercé une grande influence sur tout le pourtour méditerranéen. En Mésopotamie, à la fin du IIIe millénaire avant J.-C., les lettrés de la 3e Dynastie d'Ur utilisent, pour exalter la royauté et définir les conditions de son exercice, une formule littéraire dont ils sont probablement les inventeurs. Dans le but de rendre leur propos indiscutable, ils se réfèrent à une sorte de dogme intangible auquel le récit doit sans cesse faire allusion à travers un jeu de correspondances subtiles. Cet arrière-plan est conçu comme un cycle qui, avec douze phases associées chacune à un contenu symbolique spécifique, est l'ancêtre de notre construction astrologique. Ce type de littérature trouve son expression la plus achevée quelques siècles plus tard, sous la Ire Dynastie de Babylone, avec la célèbre Épopée de Gilgamesh, une œuvre de grande envergure qui jouira pendant près de deux mille ans d'une immense popularité dans tout le Proche-Orient. Elle influencera profondément une foule de récits, dont celui de la Genèse biblique. Elle rayonnera progressivement sur l'ensemble du bassin méditerranéen et finalement toute l'Europe. Sa structure duodécimale et les jeux de correspondances mis en œuvre resteront inchangés, puisqu'on les retrouvera dans les Évangiles, dans des récits grecs et latins, dans notre littérature médiévale, dans nos contes populaires et jusque dans ceux de Voltaire. Les quelques récits analysés ici à titre d'exemples ont tous les mêmes ressorts cachés dont la mise en évidence, à travers un patient travail de décryptage, ouvre des horizons insoupçonnés à l'Histoire de la Littérature et à l'Histoire des Religions.