En cours de chargement...
Au-dessus de Mazel-de-Mort commencent de hautes solitudes et brusquement tout change, les torrents disparaissent, les sources se raréfient, le schiste et le granit cèdent la place au calcaire marin, le sol s'éclaire et clapote comme une vieille toiture, l'air acide nettoie les sous-bois clairsemés où le ciel apparaît à travers les derniers fayards. Bientôt, l'étendue livide et sans arbre moutonne à l'infini, avec ses pierres celtiques enracinées dans l'herbe morte, et rongées par le vent d'ouest dont la houle incessante vient battre les anciens murs de clôture et les bergeries désaffectées.