L'entreprise face à l'anthropocène. Une histoire de l'usage du temps productif

Par : Alain Coulombel
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  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.239 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-36512-501-7
  • EAN9782365125017
  • Date de parution06/11/2025
  • ÉditeurCroquant (Editions du)

Résumé

L'entreprise face à l'anthropocène est une réflexion sur le rôle et la responsabilité des grandes entreprises dans l'avènement de cette période caractérisée par les effets de l'activité humaine sur la planète. Depuis le début de l'ère industrielle, ce sont elles qui extraient nos ressources du sous sol, rendent l'air irrespirable et les eaux polluées, modèlent nos imaginaires, poursuivent des orientations stratégiques climaticides malgré les avertissements des scientifiques ou les résistances des populations.
Ce sont elles qui imposent en toute connaissance de cause un modèle destructeur. Avec la recherche de la liquidité parfaite, la grande entreprise promeut un modèle de société fondé sur le "brutalisme" et la déconstruction volontaire du vivre-ensemble : atomisation du corps social, confusion des sphères du public et du privé, fonctionnement ininterrompu des entreprises, creusement des écarts de rémunération, avènement du temps réel et de la surréactivité.
Alors qu'un discours apologétique continue d'accompagner le monde de l'entreprise, la recherche de la puissance pour la puissance conduit à une détérioration tragique des conditions d'habitabilité de la Terre avec l'aval ou l'indifférence des institutions publiques.
L'entreprise face à l'anthropocène est une réflexion sur le rôle et la responsabilité des grandes entreprises dans l'avènement de cette période caractérisée par les effets de l'activité humaine sur la planète. Depuis le début de l'ère industrielle, ce sont elles qui extraient nos ressources du sous sol, rendent l'air irrespirable et les eaux polluées, modèlent nos imaginaires, poursuivent des orientations stratégiques climaticides malgré les avertissements des scientifiques ou les résistances des populations.
Ce sont elles qui imposent en toute connaissance de cause un modèle destructeur. Avec la recherche de la liquidité parfaite, la grande entreprise promeut un modèle de société fondé sur le "brutalisme" et la déconstruction volontaire du vivre-ensemble : atomisation du corps social, confusion des sphères du public et du privé, fonctionnement ininterrompu des entreprises, creusement des écarts de rémunération, avènement du temps réel et de la surréactivité.
Alors qu'un discours apologétique continue d'accompagner le monde de l'entreprise, la recherche de la puissance pour la puissance conduit à une détérioration tragique des conditions d'habitabilité de la Terre avec l'aval ou l'indifférence des institutions publiques.