L'enfance au coeur. Marie et Pauline, deux prisonnières de l'école maternelle

Par : Sylvie Cohen

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  • Nombre de pages235
  • PrésentationBroché
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-296-00570-5
  • EAN9782296005709
  • Date de parution01/05/2006
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Deux femmes au grand cœur sont à l'origine de l'école maternelle, fleuron de notre enseignement : Marie Pape Carpantier (1815-1878) et Pauline Kergomard (1838-1925). Institutrices devenues tour à tour inspectrices des salles d'asile, sensibles à la misère des enfants, Marie et Pauline ont tout fait pour multiplier ces établissements et les transformer en écoles maternelles laïques, sans céder aux difficultés, à l'incompréhension, voire aux menaces et aux sanctions.
Parcourant la France, elles ont cherché à promouvoir l'éducation des enfants de 2 à 6 ans en brisant des conceptions ancestrales et sans confondre éducation et instruction. Alliant l'action sur le terrain et les conférences pédagogiques, Marie et Pauline furent témoins et souvent actrices des bouleversements du l9e siècle. Marie, catholique mais pas toujours soutenue par l'Eglise, était admirée de Victor Hugo et George Sand.
Pauline, protestante devenue athée, fut l'amie des Dreyfusards. Toutes deux s'opposèrent aux misogynes et luttèrent pour l'émancipation des femmes. Marie fut la première femme conférencière à la Sorbonne ; et Pauline la première femme membre du Conseil supérieur de l'instruction publique Encore peu connues aujourd'hui, ces deux femmes hors du commun ont marqué l'histoire de l'enseignement.
Deux femmes au grand cœur sont à l'origine de l'école maternelle, fleuron de notre enseignement : Marie Pape Carpantier (1815-1878) et Pauline Kergomard (1838-1925). Institutrices devenues tour à tour inspectrices des salles d'asile, sensibles à la misère des enfants, Marie et Pauline ont tout fait pour multiplier ces établissements et les transformer en écoles maternelles laïques, sans céder aux difficultés, à l'incompréhension, voire aux menaces et aux sanctions.
Parcourant la France, elles ont cherché à promouvoir l'éducation des enfants de 2 à 6 ans en brisant des conceptions ancestrales et sans confondre éducation et instruction. Alliant l'action sur le terrain et les conférences pédagogiques, Marie et Pauline furent témoins et souvent actrices des bouleversements du l9e siècle. Marie, catholique mais pas toujours soutenue par l'Eglise, était admirée de Victor Hugo et George Sand.
Pauline, protestante devenue athée, fut l'amie des Dreyfusards. Toutes deux s'opposèrent aux misogynes et luttèrent pour l'émancipation des femmes. Marie fut la première femme conférencière à la Sorbonne ; et Pauline la première femme membre du Conseil supérieur de l'instruction publique Encore peu connues aujourd'hui, ces deux femmes hors du commun ont marqué l'histoire de l'enseignement.
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