Dans cet ouvrage, l'auteur étudie les différentes représentations du Noir qu'offre le roman cubain du XIXe siècle. Pour les anciennes colonies espagnoles, ébranlées par les guerres civiles, c'est une époque de marasme. Pour Cuba, au contraire, c'est une période particulièrement brûlante et prospère de son histoire. Au début fréquemment occulté, le thème du Noir émerge peu à peu d'une série d'autres thèmes insulaires apparus à partir de 1837.
Il émerge au moment précis où la présence massive de Noirs sur l'Ile - esclaves et libres - ne manque pas d'inquiéter les créoles blancs, au moment où son économie connait de profondes mutations et où, comme dans d'autres contrées, le problème de l'institution de l'esclavage alimente des débats ardents, dans la Métropole comme dans la colonie. Car il finit par cristalliser les aspirations de la jeune littérature cubaine, une littérature qui se dégage peu à peu de ses modèles espagnols et étrangers avant d'aboutir, vers 1860, à une relative indépendance culturelle, annonciatrice de l'indépendance politique.
L'étude des différentes images du Noir que renvoie la littérature de fiction dégage l'évolution de sa place relative dans une société métissée où il est donné d'assister à l'affranchissement progressif et très relatif de la population de couleur, mais aussi à la formation d'un esprit national cubain encore vivant au XXe siècle.
Dans cet ouvrage, l'auteur étudie les différentes représentations du Noir qu'offre le roman cubain du XIXe siècle. Pour les anciennes colonies espagnoles, ébranlées par les guerres civiles, c'est une époque de marasme. Pour Cuba, au contraire, c'est une période particulièrement brûlante et prospère de son histoire. Au début fréquemment occulté, le thème du Noir émerge peu à peu d'une série d'autres thèmes insulaires apparus à partir de 1837.
Il émerge au moment précis où la présence massive de Noirs sur l'Ile - esclaves et libres - ne manque pas d'inquiéter les créoles blancs, au moment où son économie connait de profondes mutations et où, comme dans d'autres contrées, le problème de l'institution de l'esclavage alimente des débats ardents, dans la Métropole comme dans la colonie. Car il finit par cristalliser les aspirations de la jeune littérature cubaine, une littérature qui se dégage peu à peu de ses modèles espagnols et étrangers avant d'aboutir, vers 1860, à une relative indépendance culturelle, annonciatrice de l'indépendance politique.
L'étude des différentes images du Noir que renvoie la littérature de fiction dégage l'évolution de sa place relative dans une société métissée où il est donné d'assister à l'affranchissement progressif et très relatif de la population de couleur, mais aussi à la formation d'un esprit national cubain encore vivant au XXe siècle.