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Quand, un soir de première à l'Opéra Garnier, Louis Craon, chef d'orchestre de renommée internationale, fait le salut nazi, la stupeur est si grande que personne ne bouge dans la fosse, ni dans la salle. Personne, sauf un altiste, Sébastien Armant, qui le premier se lève et tourne le dos au chef. En quelques secondes, ce geste spontané et presque involontaire, immédiatement relayé par les médias, transforme Sébastien Armant en héros.
Dès le lendemain, toutes les rédactions s'arrachent "l'homme qui a dit non" . Le musicien jusqu'ici inconnu se laisse emporter dans un tourbillon de sollicitations incessantes, jusqu'au moment où un mystérieux groupe extrémiste revendiquant le geste de Craon le prend pour cible. Récit au jour le jour d'une existence qui bascule, L'effroi pose de manière originale la question de l'obéissance et de l'héroïsme ordinaires.
Les conséquences d'un acte
A l'ouverture d'un concert, le chef d'orchestre fait le salut nazi. Seul, Sébastien Armant un musicien se lève et lui tourne le dos. D'autres musiciens l'accompagnent ensuite. Le chef d'orchestre s'en va; fin de carrière pour lui. ... et début d'une nouvelle carrière pour le musicien.
La chargée de com' de l'opéra va l'entrainer de plateaux télé en émissions radio pour raconter son geste et redorer le blason de l'opéra.
Sébastien se laisse emmener dans un tourbillon de manifestations et se retrouve la cible d'un groupe d'extrême droite, cible des journaux à scandales, des réseaux sociaux.
Beau roman qui invite à la réflexion sur nos gestes instinctifs et leurs conséquences involontaires.