L'éducation prioritaire. Entités et politiques publiques

Par : Cour des comptes
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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.324 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-11-145870-3
  • EAN9782111458703
  • Date de parution29/10/2018
  • ÉditeurDocumentation Française (La)

Résumé

La politique de l'éducation prioritaire a été mise en place en 1981 pour réduire les écarts de réussite scolaire liés aux origines sociales des élèves. Visant à " donner plus à ceux qui ont moins " et rompant avec la tradition égalitariste qui prévalait au sein du système éducatif, elle a essentiellement consisté à allouer davantage de ressources aux écoles et aux collèges scolarisant une proportion importante d'élèves en situation difficile.
En 2017, elle a mobilisé 1,657 Md€ pour 20 % des élèves. L'évaluation réalisée par la Cour confirme que l'éducation prioritaire, principal outil mis en maure pour répondre aux failles du système scolaire en termes d'équité et d'efficacité, n'a pas atteint son objectif de réduction des écarts de niveau scolaire. La politique jusqu'ici mise en oeuvre doit évoluer. Trop timide pour obtenir les résultats recherchés, elle doit être consolidée en mobilisant de façon plus intensive des dispositifs dont l'efficacité est avérée mais en les ciblant davantage.
Ces évolutions appellent, par ailleurs, une refonte des mécanismes d'allocation des moyens. L'allocation de ressources différenciée doit être généralisée à l'ensemble des établissements, tout en privilégiant les réseaux où se concentrent les difficultés. Les dix-sept recommandations de ce rapport, qui reposent sur le recours accru l'expérimentation et au principe de différenciation en fonction des besoins des élèves, sont inscrites dans cette perspective d'amélioration d'une politique qui demeure essentielle au sein du système éducatif français.
La politique de l'éducation prioritaire a été mise en place en 1981 pour réduire les écarts de réussite scolaire liés aux origines sociales des élèves. Visant à " donner plus à ceux qui ont moins " et rompant avec la tradition égalitariste qui prévalait au sein du système éducatif, elle a essentiellement consisté à allouer davantage de ressources aux écoles et aux collèges scolarisant une proportion importante d'élèves en situation difficile.
En 2017, elle a mobilisé 1,657 Md€ pour 20 % des élèves. L'évaluation réalisée par la Cour confirme que l'éducation prioritaire, principal outil mis en maure pour répondre aux failles du système scolaire en termes d'équité et d'efficacité, n'a pas atteint son objectif de réduction des écarts de niveau scolaire. La politique jusqu'ici mise en oeuvre doit évoluer. Trop timide pour obtenir les résultats recherchés, elle doit être consolidée en mobilisant de façon plus intensive des dispositifs dont l'efficacité est avérée mais en les ciblant davantage.
Ces évolutions appellent, par ailleurs, une refonte des mécanismes d'allocation des moyens. L'allocation de ressources différenciée doit être généralisée à l'ensemble des établissements, tout en privilégiant les réseaux où se concentrent les difficultés. Les dix-sept recommandations de ce rapport, qui reposent sur le recours accru l'expérimentation et au principe de différenciation en fonction des besoins des élèves, sont inscrites dans cette perspective d'amélioration d'une politique qui demeure essentielle au sein du système éducatif français.