L'éducation des jésuites (XVIe - XVIIIe siècles)

Par : François de Dainville
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  • Nombre de pages570
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.62 kg
  • Dimensions13,5 cm × 20,8 cm × 4,0 cm
  • ISBN2-7073-0222-8
  • EAN9782707302229
  • Date de parution01/09/1991
  • CollectionLe sens commun
  • ÉditeurMinuit (Les Editions de)
  • Directeur de publicationMarie-Madeleine Compère

Résumé

François de Dainville, mort en 1971, fut le pionnier d'une histoire renouvelée de l'éducation en France à l'époque moderne. Ce recueil, regroupant l'ensemble des textes qu'il a consacrés à l'enseignement secondaire, manifeste l'originalité des méthodes, la richesse de l'information, la diversité des angles d'attaque d'un sujet aussi vaste. L'étude quantitative des effectifs et l'analyse sociologique du recrutement des anciens collèges en révèlent les mécanismes de fonctionnement au moment de leur genèse.
Les programmes d'enseignement, minutieusement détaillés, imprègnent le savoir de l'"honnête homme" d'humanisme chrétien et soulignent la prééminence de la rhétorique, dont le théâtre scolaire constitue l'exercice le plus goûté. La société civile, représentée par les notables locaux et les parents d'élèves, dissémine et transforme peu à peu une institution que l'Etat n'arrive pas à contenir dans les bornes qu'il lui assigne.
François de Dainville a frayé des pistes nouvelles que les historiens actuels sont loin d'avoir toutes parcourues. Il détruit en tout cas le mythe tenace selon lequel le collège jésuite serait cet espace clos sur lui-même où les bruits du monde ne parviennent pas.
François de Dainville, mort en 1971, fut le pionnier d'une histoire renouvelée de l'éducation en France à l'époque moderne. Ce recueil, regroupant l'ensemble des textes qu'il a consacrés à l'enseignement secondaire, manifeste l'originalité des méthodes, la richesse de l'information, la diversité des angles d'attaque d'un sujet aussi vaste. L'étude quantitative des effectifs et l'analyse sociologique du recrutement des anciens collèges en révèlent les mécanismes de fonctionnement au moment de leur genèse.
Les programmes d'enseignement, minutieusement détaillés, imprègnent le savoir de l'"honnête homme" d'humanisme chrétien et soulignent la prééminence de la rhétorique, dont le théâtre scolaire constitue l'exercice le plus goûté. La société civile, représentée par les notables locaux et les parents d'élèves, dissémine et transforme peu à peu une institution que l'Etat n'arrive pas à contenir dans les bornes qu'il lui assigne.
François de Dainville a frayé des pistes nouvelles que les historiens actuels sont loin d'avoir toutes parcourues. Il détruit en tout cas le mythe tenace selon lequel le collège jésuite serait cet espace clos sur lui-même où les bruits du monde ne parviennent pas.