L'éducation des filles au XIXe siècle

Par : Françoise Mayeur

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  • Nombre de pages373
  • PrésentationBroché
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-262-02775-9
  • EAN9782262027759
  • Date de parution11/09/2008
  • CollectionTempus
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Devenu, dès sa sortie, l'ouvrage de référence et depuis vingt ans indisponible, L'Education des filles sort enfin en poche chez tempus. Françoise Mayeur montre comment s'est imposée au XIXe siècle l'idée que l'on doit aux jeunes filles une instruction dépassant les rudiments. Mais pas à toutes les jeunes filles, même pas à toutes celles de la bourgeoisie. Et à des fins bien diverses. L'Eglise y voit un moyen de reconquête des élites, puisque les hommes lui échappent. Les partisans de la laïcisation, au contraire, croient par là saper l'influence cléricale. Tous affectent de vouloir une plus grande harmonie du ménage. Ces visées, qui espéraient laisser intact l'ordre familial, furent dépassées. Les mœurs entraînèrent les institutions éducatives. Une fois instruite, la femme bourgeoise pose à son tour le problème du travail féminin, bouscule les images de la famille et de la maternité. Comme souvent, la question d'éducation finit par déboucher sur un débat de société. Autant de considérations, toujours actuelles, qui amplifient l'écho de ce beau livre.
Devenu, dès sa sortie, l'ouvrage de référence et depuis vingt ans indisponible, L'Education des filles sort enfin en poche chez tempus. Françoise Mayeur montre comment s'est imposée au XIXe siècle l'idée que l'on doit aux jeunes filles une instruction dépassant les rudiments. Mais pas à toutes les jeunes filles, même pas à toutes celles de la bourgeoisie. Et à des fins bien diverses. L'Eglise y voit un moyen de reconquête des élites, puisque les hommes lui échappent. Les partisans de la laïcisation, au contraire, croient par là saper l'influence cléricale. Tous affectent de vouloir une plus grande harmonie du ménage. Ces visées, qui espéraient laisser intact l'ordre familial, furent dépassées. Les mœurs entraînèrent les institutions éducatives. Une fois instruite, la femme bourgeoise pose à son tour le problème du travail féminin, bouscule les images de la famille et de la maternité. Comme souvent, la question d'éducation finit par déboucher sur un débat de société. Autant de considérations, toujours actuelles, qui amplifient l'écho de ce beau livre.