L'écriture du roi Njoya. Une contribution de l'Afrique à la culture de la modernité

Par : Emmanuel Matateyou

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  • Nombre de pages398
  • PrésentationBroché
  • Poids0.675 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-343-04352-4
  • EAN9782343043524
  • Date de parution15/06/2015
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le présent ouvrage ressuscite à la mémoire collective un héritage culturel camerounais que l'on croyait enseveli mais qui, comme l'or, a survécu à toutes les vicissitudes du feu grâce à sa pureté inestimable, et se présente aujourd'hui comme un patrimoine national : l'écriture a ka u ku du roi Njoya. En effet, de toutes les guerres linguistiques que le Cameroun a vécues, celle qui opposa l'administration coloniale française au peuple bamoun entre 1916 et 1933 fut la plus insidieuse, la plus acharnée, et la plus pathétique, car s'étant achevée par la mort en déportation d'un souverain, promoteur du système d'écriture de sa langue, le roi Njoya.
Toutes les langues camerounaises ont connu les affres de l'interdiction, mais celle-ci fut exacerbée en pays bamoun à cause de la présence d'un système d'écriture autonome, symbole de souveraineté intolérable en territoire soumis. Plus qu'une guerre linguistique, ce fut une guerre de civilisation. Le Cameroun, à travers cette écriture, apporte sur la place du donner et du recevoir un produit exportable, capable de donner une authenticité aux textes en langues africaines, aujourd'hui rédigés dans des alphabets empruntés aux autres civilisations.
Telle est la portée des textes rassemblés dans cet ouvrage : un devoir de mémoire, un enjeu de civilisation.
Le présent ouvrage ressuscite à la mémoire collective un héritage culturel camerounais que l'on croyait enseveli mais qui, comme l'or, a survécu à toutes les vicissitudes du feu grâce à sa pureté inestimable, et se présente aujourd'hui comme un patrimoine national : l'écriture a ka u ku du roi Njoya. En effet, de toutes les guerres linguistiques que le Cameroun a vécues, celle qui opposa l'administration coloniale française au peuple bamoun entre 1916 et 1933 fut la plus insidieuse, la plus acharnée, et la plus pathétique, car s'étant achevée par la mort en déportation d'un souverain, promoteur du système d'écriture de sa langue, le roi Njoya.
Toutes les langues camerounaises ont connu les affres de l'interdiction, mais celle-ci fut exacerbée en pays bamoun à cause de la présence d'un système d'écriture autonome, symbole de souveraineté intolérable en territoire soumis. Plus qu'une guerre linguistique, ce fut une guerre de civilisation. Le Cameroun, à travers cette écriture, apporte sur la place du donner et du recevoir un produit exportable, capable de donner une authenticité aux textes en langues africaines, aujourd'hui rédigés dans des alphabets empruntés aux autres civilisations.
Telle est la portée des textes rassemblés dans cet ouvrage : un devoir de mémoire, un enjeu de civilisation.
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