L'écriture de l'espace dans les littératures africaine et créoliste. De la polarité à sa transcendance

Par : Mouhamédoul Niang

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  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.298 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-343-21636-2
  • EAN9782343216362
  • Date de parution04/12/2020
  • CollectionEtudes transnationales, franco
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Cet ouvrage élucide l'écriture de l'espace chez Mongo Beti, Ahmadou Kourouma, Aminata Sow Fall et Patrick Chamoiseau. Il étudie la mise en scène d'une polarité spatiale avec ses modalités et ses ramifications. Une telle polarité s'articule soit dans l'urbain, comme chez Aminata Sow Fall et Patrick Chamoiseau, soit dans un jeune Etat-nation postcolonial ou dans une communauté au sein desquels l'identité ethnique prime sur l'identité nationale/moderniste dans les romans d'Ahmadou Kourouma et de Mongo Beti.
L'auteur de cet ouvrage note, cependant, que cette polarité spatiale valorise une certaine pratique identitaire socioculturelle dont les progressistes veulent se détourner, ou qui se perd dans le mouvement de l'étatisation des nations nouvellement indépendantes. Un troisième espace naît de cette dichotomisation spatiale. Ce tiers-espace est le lieu du dépassement des discours aux imaginaires divergents et consacre l'hybridité linguistique dans Les Soleils des indépendances, la poétique de la réconciliation à travers Solibo Magnifique et L'appel des arènes.
Il s'assimile à un autre espace anonyme dans Mission terminée. La valorisation d'un seul paradigme identitaire spatialisé est éventuellement transcendée par une autre conception du rapport à l'espace dans ces oeuvres.
Cet ouvrage élucide l'écriture de l'espace chez Mongo Beti, Ahmadou Kourouma, Aminata Sow Fall et Patrick Chamoiseau. Il étudie la mise en scène d'une polarité spatiale avec ses modalités et ses ramifications. Une telle polarité s'articule soit dans l'urbain, comme chez Aminata Sow Fall et Patrick Chamoiseau, soit dans un jeune Etat-nation postcolonial ou dans une communauté au sein desquels l'identité ethnique prime sur l'identité nationale/moderniste dans les romans d'Ahmadou Kourouma et de Mongo Beti.
L'auteur de cet ouvrage note, cependant, que cette polarité spatiale valorise une certaine pratique identitaire socioculturelle dont les progressistes veulent se détourner, ou qui se perd dans le mouvement de l'étatisation des nations nouvellement indépendantes. Un troisième espace naît de cette dichotomisation spatiale. Ce tiers-espace est le lieu du dépassement des discours aux imaginaires divergents et consacre l'hybridité linguistique dans Les Soleils des indépendances, la poétique de la réconciliation à travers Solibo Magnifique et L'appel des arènes.
Il s'assimile à un autre espace anonyme dans Mission terminée. La valorisation d'un seul paradigme identitaire spatialisé est éventuellement transcendée par une autre conception du rapport à l'espace dans ces oeuvres.