L'Ecran des siècles. Deleuze, le cinéma et la guerre

Par : Stanislas de Courville
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  • Nombre de pages230
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.45 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-88-6976-440-0
  • EAN9788869764400
  • Date de parution14/11/2024
  • CollectionL'oeil et l'esprit
  • ÉditeurMimesis

Résumé

Si Gilles Deleuze ouvre son diptyque consacré au cinéma, constitué de L'Image-mouvement et de L'Image-temps, en insistant sur le faitqu'il n'écrit pas ici une " histoire " du septième art mais plutôt " unetaxinomie, un essai de classification des images et des signesA ", il a souventété souligné combien c'est un événement historique qui paraît servird'articulation entre les deux tomes et les régimes d'images correspondants.
C'est la Seconde Guerre mondiale, en effet, qui semble marquer le passage entrel'" image-mouvementA " et l'" image-tempsA ", malgré les déclarationsd'intention du philosophe. L'hésitation que l'on peut mettre au jour entretaxinomie et histoire dans le diptyque est loin d'être anodine, puisqu'elle enperturbe profondément l'économie générale. Revenant aux sources théoriques etfilmiques de la pensée de Deleuze, cet ouvrage cherche à interrogerl'affirmation d'une rupture de l'" histoire " du cinéma se produisant avec laSeconde Guerre mondiale, et à déterminer le type d'histoire dont il s'agit dansce cas ici.
En son centre, se trouve l'idée d'une compromission du septième artdans la propagande, particulièrement celle du régime nazi dont la fusion avec sapropre mise en scène nous laisserait, selon Hans-Jürgen Syberberg et Deleuzeaprès lui, aux prises avec un Hitler comme " cinéaste ". Un " mythe négatifA "du dictateur, dont l'ombre porterait après-guerre sur l'ensemble des imagesfilmiques, qui s'avérera être aussi, en définitive, celui du cinéma dit" moderne ".
Si Gilles Deleuze ouvre son diptyque consacré au cinéma, constitué de L'Image-mouvement et de L'Image-temps, en insistant sur le faitqu'il n'écrit pas ici une " histoire " du septième art mais plutôt " unetaxinomie, un essai de classification des images et des signesA ", il a souventété souligné combien c'est un événement historique qui paraît servird'articulation entre les deux tomes et les régimes d'images correspondants.
C'est la Seconde Guerre mondiale, en effet, qui semble marquer le passage entrel'" image-mouvementA " et l'" image-tempsA ", malgré les déclarationsd'intention du philosophe. L'hésitation que l'on peut mettre au jour entretaxinomie et histoire dans le diptyque est loin d'être anodine, puisqu'elle enperturbe profondément l'économie générale. Revenant aux sources théoriques etfilmiques de la pensée de Deleuze, cet ouvrage cherche à interrogerl'affirmation d'une rupture de l'" histoire " du cinéma se produisant avec laSeconde Guerre mondiale, et à déterminer le type d'histoire dont il s'agit dansce cas ici.
En son centre, se trouve l'idée d'une compromission du septième artdans la propagande, particulièrement celle du régime nazi dont la fusion avec sapropre mise en scène nous laisserait, selon Hans-Jürgen Syberberg et Deleuzeaprès lui, aux prises avec un Hitler comme " cinéaste ". Un " mythe négatifA "du dictateur, dont l'ombre porterait après-guerre sur l'ensemble des imagesfilmiques, qui s'avérera être aussi, en définitive, celui du cinéma dit" moderne ".