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En Afrique, la pandémie de COVID 19 a des répercussions socio-économiques désastreuses pour les acteurs de l'économie informelle. Si dans un premier temps et dans l'urgence, la plupart des gouvernements africains ont fait le choix de mesures de restrictions de mobilité et d'activité, cela s'est très vite avéré intenable face à la pression des dizaines de millions de travailleurs de l'économie informelle, dans l'impossibilité de subvenir à leurs besoins faute de couverture de protection sociale leur assurant un revenu compensatoire.
L'indocilité des acteurs de l'économie informelle face aux politiques publiques a obligé les gouvernements à mettre en place des mesures plus adaptées aux difficultés spécifiques rencontrées au sein de l'économie informelle. Les résultats et les enseignements tirés des études de cas présentées ici constituent une contribution originale au débat actuel sur les politiques de sortie de crise de la COVID-19 et, plus largement, sur les politiques de transition vers l'économie formelle en Afrique.
