L'école sénégalaise face aux enjeux de la modernité. Un défi lancé à l'Etat et aux populations

Par : Mohamadou Ba
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  • Nombre de pages272
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-343-22261-5
  • EAN9782343222615
  • Date de parution26/04/2021
  • CollectionQuestions contemporaines
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

A l'instar de tous les pays, le développement du Sénégal passe par l'école. Cependant de nombreux obstacles se dressent devant elle. Il y a d'une part des obstacles institutionnels et d'autre part des résistances d'une bonne partie des populations. Pour l'Etat, malgré d'importances ressources de toutes natures investies dans l'éducation, on est encore loin d'un système éducatif de qualité. Cette contradiction cesse si on sait le primat accordé au pilotage et à la gestion du système sur la formation et l'encadrement des enseignants, les véritables artisans de la qualité.
Quant aux populations, elles sont divisées. Si certains sont favorables à l'école de la République et y envoient leurs enfants, d'autres, par contre, sont farouchement opposés à cette école essentiellement pour des raisons religieuses. Les enfants de ces derniers se voient donc fermer les portes de l'école considérée comme une école des "Blancs" au profit des écoles coraniques dirigées par des marabouts influents.
En conséquence, l'éducation universelle se trouve compromise en raison d'une plus grande emprise de certaines autorités religieuses sur les populations que l'Etat.
A l'instar de tous les pays, le développement du Sénégal passe par l'école. Cependant de nombreux obstacles se dressent devant elle. Il y a d'une part des obstacles institutionnels et d'autre part des résistances d'une bonne partie des populations. Pour l'Etat, malgré d'importances ressources de toutes natures investies dans l'éducation, on est encore loin d'un système éducatif de qualité. Cette contradiction cesse si on sait le primat accordé au pilotage et à la gestion du système sur la formation et l'encadrement des enseignants, les véritables artisans de la qualité.
Quant aux populations, elles sont divisées. Si certains sont favorables à l'école de la République et y envoient leurs enfants, d'autres, par contre, sont farouchement opposés à cette école essentiellement pour des raisons religieuses. Les enfants de ces derniers se voient donc fermer les portes de l'école considérée comme une école des "Blancs" au profit des écoles coraniques dirigées par des marabouts influents.
En conséquence, l'éducation universelle se trouve compromise en raison d'une plus grande emprise de certaines autorités religieuses sur les populations que l'Etat.