L'école, le désir et la loi. Fernand Oury et la pédagogie institutionnelle

Par : Raymond Bénévent, Claude Mouchet

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  • Nombre de pages504
  • PrésentationBroché
  • Poids0.923 kg
  • Dimensions19,5 cm × 26,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-35371-577-0
  • EAN9782353715770
  • Date de parution31/05/2014
  • CollectionMatrice
  • ÉditeurChamp Social (Editions)

Résumé

Fernand Oury (1920-1998) est l'un des pédagogues les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle. Innovateur pédagogique original dès avant sa rencontre avec Célestin Freinet (1949), il voit ses intuitions et expérimentations de jeune enseignant confirmées par les élaborations du fondateur de la pédagogie coopérative : la pédagogie frontale et sa concrétisation quasi-caricaturale dans l'organisation de l'école-caserne sont une impasse non seulement pédagogique mais anthropologique.
Mais les pédagogies " libertaires " le sont tout autant, qui laissent la " liberté ensauvagée " à sa propre pente autodestructrice. Marqué dès les années 50 par les nouvelles voies de compréhension de la vie psychique ouvertes par la psychanalyse, il réélabore au profit de l'école les concepts et outils forgés par la psychothérapie institutionnelle (François Tosquelles, Jean Oury). De la collaboration avec son frère Jean et avec ses partenaires d'abord parisiens de l'École Moderne vont naître, avec Aida Vasquez, Jacques Pain, Catherine Pochet et Françoise Thébaudin un ensemble d'oeuvres qui exposent les implications d'une nouvelle figure del'" instituteur" : le créateur ou l'initiateur des " institutions ", dispositifs d'articulation concrète du Désir avec la Loi.
Cet ouvrage vise notamment à dessiner historiquement, conceptuellement et pratique-ment, ce qu'est alors une institution, et à faire entendre, pièces à l'appui, pourquoi la pédagogie institutionnelle est sans doute, aujourd'hui, la tentative la plus aboutie pour libérer maîtres et élèves, dans la visée du savoir, de leurs communes aliénations.
Fernand Oury (1920-1998) est l'un des pédagogues les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle. Innovateur pédagogique original dès avant sa rencontre avec Célestin Freinet (1949), il voit ses intuitions et expérimentations de jeune enseignant confirmées par les élaborations du fondateur de la pédagogie coopérative : la pédagogie frontale et sa concrétisation quasi-caricaturale dans l'organisation de l'école-caserne sont une impasse non seulement pédagogique mais anthropologique.
Mais les pédagogies " libertaires " le sont tout autant, qui laissent la " liberté ensauvagée " à sa propre pente autodestructrice. Marqué dès les années 50 par les nouvelles voies de compréhension de la vie psychique ouvertes par la psychanalyse, il réélabore au profit de l'école les concepts et outils forgés par la psychothérapie institutionnelle (François Tosquelles, Jean Oury). De la collaboration avec son frère Jean et avec ses partenaires d'abord parisiens de l'École Moderne vont naître, avec Aida Vasquez, Jacques Pain, Catherine Pochet et Françoise Thébaudin un ensemble d'oeuvres qui exposent les implications d'une nouvelle figure del'" instituteur" : le créateur ou l'initiateur des " institutions ", dispositifs d'articulation concrète du Désir avec la Loi.
Cet ouvrage vise notamment à dessiner historiquement, conceptuellement et pratique-ment, ce qu'est alors une institution, et à faire entendre, pièces à l'appui, pourquoi la pédagogie institutionnelle est sans doute, aujourd'hui, la tentative la plus aboutie pour libérer maîtres et élèves, dans la visée du savoir, de leurs communes aliénations.