L'école française et l'occitan ou le sourd et le bègue

Par : Martel Philippe

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  • Nombre de pages196
  • PrésentationBroché
  • Poids0.46 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-36781-191-8
  • EAN9782367811918
  • Date de parution01/04/2016
  • CollectionESTUDIS OCCITAN
  • ÉditeurPULM

Résumé

"Le français sera seul en usage dans l'école". Cet alexandrin boiteux, article 14 du règlement type des écoles de Jules Ferry, décrétait, sans le dire ouvertement, l'exclusion totale des langues de France, dont l'occitan. Et pourtant, plus d'un siècle plus tard, et après des décennies de revendications, ces langues ont une (toute petite) place dans le système éducatif français. Les articles ici réunis analysent certains épisodes de cette histoire depuis le XIXe siècle.
Ils n'affirment pas (avec fureur) que l'école française a persécuté les langues de France, car tous les maîtres n'ont pas été forcément répressifs. Ils n'affirment pas davantage (avec attendrissement) que les hussards de la République, épris de local et amoureux de leur petite patrie, n'ont rien fait contre les langues de France, qui auraient donc décliné toutes seules, car ce n'est pas si simple.
Et c'est de la complexité et des contradictions de tout un processus que l'on essayera de rendre compte ici, à partir du cas occitan.
"Le français sera seul en usage dans l'école". Cet alexandrin boiteux, article 14 du règlement type des écoles de Jules Ferry, décrétait, sans le dire ouvertement, l'exclusion totale des langues de France, dont l'occitan. Et pourtant, plus d'un siècle plus tard, et après des décennies de revendications, ces langues ont une (toute petite) place dans le système éducatif français. Les articles ici réunis analysent certains épisodes de cette histoire depuis le XIXe siècle.
Ils n'affirment pas (avec fureur) que l'école française a persécuté les langues de France, car tous les maîtres n'ont pas été forcément répressifs. Ils n'affirment pas davantage (avec attendrissement) que les hussards de la République, épris de local et amoureux de leur petite patrie, n'ont rien fait contre les langues de France, qui auraient donc décliné toutes seules, car ce n'est pas si simple.
Et c'est de la complexité et des contradictions de tout un processus que l'on essayera de rendre compte ici, à partir du cas occitan.