L'aventure marrane. Judaïsme et modernité
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- Nombre de pages692
- PrésentationBroché
- Poids0.92 kg
- Dimensions15,3 cm × 24,0 cm × 3,3 cm
- ISBN978-2-02-019850-9
- EAN9782020198509
- Date de parution27/10/2011
- ÉditeurSeuil
- TraducteurBéatrice Bonne
Résumé
La conversion forcée puis l’expulsion des juifs espagnols et portugais aux XIVe et XVe siècles ne
sont pas des événements anodins ou secondaires de l’histoire européenne. Yirmiyahu Yovel revient
ici, longuement, sur l’histoire de ceux qu’il préfère désigner du nom de conversos : sur leurs
origines dans l’Ibérie musulmane ; les raisons complexes de leur conversion forcée à la fin du XIVe
siècle ; leur expulsion pour raison de « pureté du sang » à la fin du XVe ; leur « fortune » ultérieure
en Europe.
En se fondant sur une considérable documentation, Yovel n’hésite pas à prendre parti, avec des arguments, sur les nombreuses questions qui restent ouvertes à propos des conversos. Mais son travail historique, d’une particulière clarté, est avant tout prétexte à une interrogation philosophique ou anthropologique : « qu’est-ce », au fond, qu’un marrane ? Que furent-ils historiquement et mais surtout « en soi » ? Que signifie, à quoi aboutit une conversion forcée ? Et comment vit-on intérieurement une conversion par la force ? Pourquoi les marranes sont-ils devenus, pour certains d’entre eux, des précurseurs de l’âge moderne ? Sont ainsi abordées les questions de l’« autre intérieur », de l’identité multiple, de la subjectivité scindée, de l’illusion de l’identité homogène, de la valeur de l’accomplissement individuel, de la sécularisation moderne par indifférence au judaïsme comme au christianisme, par l’importance accordée aux « choses de ce monde »…
En se fondant sur une considérable documentation, Yovel n’hésite pas à prendre parti, avec des arguments, sur les nombreuses questions qui restent ouvertes à propos des conversos. Mais son travail historique, d’une particulière clarté, est avant tout prétexte à une interrogation philosophique ou anthropologique : « qu’est-ce », au fond, qu’un marrane ? Que furent-ils historiquement et mais surtout « en soi » ? Que signifie, à quoi aboutit une conversion forcée ? Et comment vit-on intérieurement une conversion par la force ? Pourquoi les marranes sont-ils devenus, pour certains d’entre eux, des précurseurs de l’âge moderne ? Sont ainsi abordées les questions de l’« autre intérieur », de l’identité multiple, de la subjectivité scindée, de l’illusion de l’identité homogène, de la valeur de l’accomplissement individuel, de la sécularisation moderne par indifférence au judaïsme comme au christianisme, par l’importance accordée aux « choses de ce monde »…
La conversion forcée puis l’expulsion des juifs espagnols et portugais aux XIVe et XVe siècles ne
sont pas des événements anodins ou secondaires de l’histoire européenne. Yirmiyahu Yovel revient
ici, longuement, sur l’histoire de ceux qu’il préfère désigner du nom de conversos : sur leurs
origines dans l’Ibérie musulmane ; les raisons complexes de leur conversion forcée à la fin du XIVe
siècle ; leur expulsion pour raison de « pureté du sang » à la fin du XVe ; leur « fortune » ultérieure
en Europe.
En se fondant sur une considérable documentation, Yovel n’hésite pas à prendre parti, avec des arguments, sur les nombreuses questions qui restent ouvertes à propos des conversos. Mais son travail historique, d’une particulière clarté, est avant tout prétexte à une interrogation philosophique ou anthropologique : « qu’est-ce », au fond, qu’un marrane ? Que furent-ils historiquement et mais surtout « en soi » ? Que signifie, à quoi aboutit une conversion forcée ? Et comment vit-on intérieurement une conversion par la force ? Pourquoi les marranes sont-ils devenus, pour certains d’entre eux, des précurseurs de l’âge moderne ? Sont ainsi abordées les questions de l’« autre intérieur », de l’identité multiple, de la subjectivité scindée, de l’illusion de l’identité homogène, de la valeur de l’accomplissement individuel, de la sécularisation moderne par indifférence au judaïsme comme au christianisme, par l’importance accordée aux « choses de ce monde »…
En se fondant sur une considérable documentation, Yovel n’hésite pas à prendre parti, avec des arguments, sur les nombreuses questions qui restent ouvertes à propos des conversos. Mais son travail historique, d’une particulière clarté, est avant tout prétexte à une interrogation philosophique ou anthropologique : « qu’est-ce », au fond, qu’un marrane ? Que furent-ils historiquement et mais surtout « en soi » ? Que signifie, à quoi aboutit une conversion forcée ? Et comment vit-on intérieurement une conversion par la force ? Pourquoi les marranes sont-ils devenus, pour certains d’entre eux, des précurseurs de l’âge moderne ? Sont ainsi abordées les questions de l’« autre intérieur », de l’identité multiple, de la subjectivité scindée, de l’illusion de l’identité homogène, de la valeur de l’accomplissement individuel, de la sécularisation moderne par indifférence au judaïsme comme au christianisme, par l’importance accordée aux « choses de ce monde »…