L'auberge des pauvres

Par : Tahar Ben Jelloun

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  • Nombre de pages285
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.145 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-02-041390-6
  • EAN9782020413909
  • Date de parution16/05/2000
  • CollectionPoints
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Un homme contrarié quitte Marrakech et part à Naples, fuyant un désastre conjugal et une vie étroite. Sur place, il découvre un bâtiment extraordinaire et délabré : l'Auberge des Pauvres, édifiée jadis par Charles III soucieux de se faire pardonner la munificence de son propre palais. C'est dans ces souterrains obscurs qu'il découvre une vieille femme, saisissante matrone fellinienne. Autour d'elle gravite tout un petit peuple de personnages meurtris par la vie, dont les histoires vont s'entremêler et mystérieusement se rejoindre. Plusieurs femmes emblématiques, rêvées ou réelles, habitent cet extraordinaire roman, au centre duquel s'expriment la quête de l'amour, la passion perdue et la compassion espérée.
Un homme contrarié quitte Marrakech et part à Naples, fuyant un désastre conjugal et une vie étroite. Sur place, il découvre un bâtiment extraordinaire et délabré : l'Auberge des Pauvres, édifiée jadis par Charles III soucieux de se faire pardonner la munificence de son propre palais. C'est dans ces souterrains obscurs qu'il découvre une vieille femme, saisissante matrone fellinienne. Autour d'elle gravite tout un petit peuple de personnages meurtris par la vie, dont les histoires vont s'entremêler et mystérieusement se rejoindre. Plusieurs femmes emblématiques, rêvées ou réelles, habitent cet extraordinaire roman, au centre duquel s'expriment la quête de l'amour, la passion perdue et la compassion espérée.

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5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Magnifique auberge
A l’instar d’un Meursault, ou d’un Fiodor Pavlovitch Karamazov, il est des personnages qui vous happent, vous intriguent, qu’on admire ou qu’on exècre. Assurément, la Vieille fait partie de ces êtres. Elle vous envahit, vous attrape dans ses tentacules, vous ingurgite dans sa panse gigantesque, et vous recrache dans son vomis de souvenirs et d’histoires. On n’irait pas dans un restaurant quatre étoiles en sa compagnie, non, car tout en elle n’est que luxure et abjection, souillure et déjection, scatologie et dépravation. Une fois l’intimité de son antre violée, après avoir fait abstraction de l’environnement excrémentiel de ce réduit sordide, au milieu des rats et d’un décor dantesque, un être altier et détruit, attachant et repoussant, sublime et déroutant accueille les « naufragés de la vie ». Parmi eux, il y a Gino, le pianiste éploré, puis Momo, le colosse noir qui pour se rassurer lui tète le sein. Elle vous écoute, et en échange de vos souvenirs vous raconte les siens, vous extirpe vos tourment, vous insuffle la passion. Parce que l’imaginaire, le rêve apaisent les tourments, parce que la passion est plus forte que l’amour conjugal, le narrateur s’abandonne dans cette Auberge des pauvres, dans les bras de cette Vieille. Un roman élégiaque entre rêve et réalité, où Naples et la Vieille s’entremêlent pour ne former qu’une seule entité, à la fois folle et charnelle, où le narrateur sortira vainqueur de sa schizophrénie, personnage libre et vivant, car si l’ennui et la médiocrité l’ont poussé vers Naples, la passion et le rêve lui apprendront la vie, mais également que l’imaginaire ne suffit pas pour vivre. Dans un ton violent et parfois cru, Tahar Ben Jelloun nous convie dans un roman surprenant et captivant à nous interroger sur le bonheur conjugal, la passion et le pouvoir de l’imaginaire. Des personnages hauts en couleur, le monstre antisémite Pipo, le narrateur éperdu et dubitatif, Momo le naïf attachant, l’inconsolable Gino, et une fascinante Vieille, qui vous marquent. Une auberge des pauvres qui vous garantira un accueil cinq étoiles.
A l’instar d’un Meursault, ou d’un Fiodor Pavlovitch Karamazov, il est des personnages qui vous happent, vous intriguent, qu’on admire ou qu’on exècre. Assurément, la Vieille fait partie de ces êtres. Elle vous envahit, vous attrape dans ses tentacules, vous ingurgite dans sa panse gigantesque, et vous recrache dans son vomis de souvenirs et d’histoires. On n’irait pas dans un restaurant quatre étoiles en sa compagnie, non, car tout en elle n’est que luxure et abjection, souillure et déjection, scatologie et dépravation. Une fois l’intimité de son antre violée, après avoir fait abstraction de l’environnement excrémentiel de ce réduit sordide, au milieu des rats et d’un décor dantesque, un être altier et détruit, attachant et repoussant, sublime et déroutant accueille les « naufragés de la vie ». Parmi eux, il y a Gino, le pianiste éploré, puis Momo, le colosse noir qui pour se rassurer lui tète le sein. Elle vous écoute, et en échange de vos souvenirs vous raconte les siens, vous extirpe vos tourment, vous insuffle la passion. Parce que l’imaginaire, le rêve apaisent les tourments, parce que la passion est plus forte que l’amour conjugal, le narrateur s’abandonne dans cette Auberge des pauvres, dans les bras de cette Vieille. Un roman élégiaque entre rêve et réalité, où Naples et la Vieille s’entremêlent pour ne former qu’une seule entité, à la fois folle et charnelle, où le narrateur sortira vainqueur de sa schizophrénie, personnage libre et vivant, car si l’ennui et la médiocrité l’ont poussé vers Naples, la passion et le rêve lui apprendront la vie, mais également que l’imaginaire ne suffit pas pour vivre. Dans un ton violent et parfois cru, Tahar Ben Jelloun nous convie dans un roman surprenant et captivant à nous interroger sur le bonheur conjugal, la passion et le pouvoir de l’imaginaire. Des personnages hauts en couleur, le monstre antisémite Pipo, le narrateur éperdu et dubitatif, Momo le naïf attachant, l’inconsolable Gino, et une fascinante Vieille, qui vous marquent. Une auberge des pauvres qui vous garantira un accueil cinq étoiles.
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