L'attente. Dans les camps des personnes déplacées juives, 1945-1952

Par : Nathalie Cau
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  • Nombre de pages391
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.64 kg
  • Dimensions16,2 cm × 24,0 cm × 3,4 cm
  • ISBN979-10-97079-48-2
  • EAN9791097079482
  • Date de parution15/10/2020
  • ÉditeurEditions du détour
  • PréfacierAnnette Becker

Résumé

A la fin de l'été 1945, un million de "personnes déplacées", parmi lesquelles des Juifs européens survivants ou rescapés de l'extermination, demeurent en Allemagne dans des camps ouverts par les autorités internationales. Ils attendent un retour au foyer ou une possibilité d'émigration. Malgré la cruauté d'une attente prolongée pendant parfois plus d'une décennie et la dureté des conditions de vie, ces camps ont été le berceau d'une intense vie culturelle et artistique.
Réunis par l'impossibilité de retourner là où ne subsiste plus rien ni personne, ceux qui y résident fondent une société singulière, derniers moments d'une expression culturelle yiddish foisonnante en Allemagne et plus généralement en Europe. Là, la langue et la représentation dessinent les contours d'une communauté nouvelle, qui aspire désormais à se constituer en nation pour rejoindre un Etat en Israël.
Nathalie Cau analyse les représentations des personnes déplacées juives par elles-mêmes, en s'appuyant sur des images exceptionnelles (théâtre, fêtes religieuses, carnavals, événements sportifs etc.). Grâce à ces spectacles partagés se construit peu à peu un commun esthétique et politique, inventant, dans l'espace de représentation suspendu entre fiction et réel ordinaire, les moyens d'une liberté qui reste à conquérir.
A la fin de l'été 1945, un million de "personnes déplacées", parmi lesquelles des Juifs européens survivants ou rescapés de l'extermination, demeurent en Allemagne dans des camps ouverts par les autorités internationales. Ils attendent un retour au foyer ou une possibilité d'émigration. Malgré la cruauté d'une attente prolongée pendant parfois plus d'une décennie et la dureté des conditions de vie, ces camps ont été le berceau d'une intense vie culturelle et artistique.
Réunis par l'impossibilité de retourner là où ne subsiste plus rien ni personne, ceux qui y résident fondent une société singulière, derniers moments d'une expression culturelle yiddish foisonnante en Allemagne et plus généralement en Europe. Là, la langue et la représentation dessinent les contours d'une communauté nouvelle, qui aspire désormais à se constituer en nation pour rejoindre un Etat en Israël.
Nathalie Cau analyse les représentations des personnes déplacées juives par elles-mêmes, en s'appuyant sur des images exceptionnelles (théâtre, fêtes religieuses, carnavals, événements sportifs etc.). Grâce à ces spectacles partagés se construit peu à peu un commun esthétique et politique, inventant, dans l'espace de représentation suspendu entre fiction et réel ordinaire, les moyens d'une liberté qui reste à conquérir.