L'ouvrage étudie la représentation de la Crucifixion du Christ relatée par les Évangiles depuis les origines du christianisme jusqu'à nos jours. Les premiers chrétiens éviteront de montrer la Crucifixion tant le supplice de la croix était infamant, réservé aux seuls esclaves et étrangers. Elle provoquait une mort horrible et longue décrite avec précision par l'auteur. Au IIe siècle, le Christ cloué sur une croix fait une timide apparition, d'abord sous la forme de symboles connus des seuls fidèles ; puis, au Ve siècle, il apparaît en Christus triumphans, droit, majestueux, vêtu d'un long manteau royal, les yeux ouverts, bien vivant et vainqueur de la mort. Il faut attendre le Xe siècle pour voir le Christ arqué sur la croix, couvert d'un simple linge, les yeux clos, le visage marqué, mort. C'est le Christus patiens, le Christ-homme qui souffre, comme souffre l'homme de cette époque. Au XVIe siècle, en guise de réponse aux réformés qui ne privilégient plus les images sacrées, l'Église de Rome exhorte les artistes à représenter le Christ en croix dans sa simplicité pathétique, telle que nous la connaissons encore maintenant. De nos jours, la Crucifixion renvoie l'artiste à sa propre image ou à celle de l'homme face au monde dans lequel il vit. Plus d'une centaine d'artistes, du Moyen Âge à nos jours, sont représentés dans l'ouvrage : Cimabue, Giotto, Fra Angelico, Piero della Francesca, van Eyck, Rogier van der Weyden, Memling, Dürer, Grünewald, Cranach, Donatello, Michel Ange, Raphaël, Caravage, Pieter Paul Rubens, Philippe de Champaigne, Le Greco, Goya, Delacroix, Rops, Gauguin, Munch, Chagall, Salvador Dali, Paul Delvaux, Francis Bacon...
APOCALYPSE NOW
Commencer chque chapitre par un passage de l'Apocalypse selon St jean c'était une sacrée promesse, plutôt gonflée. promesse tenue. J'ai "bouffé" ce polar en quatre heures, pas poss" d'en décrocher. Là encore la promesse de l'éditeur est tenue..."Page-turner" qu'ils disent...ben oui mon pote, Maurel, je l'ai lu sans m'arr$êter de tourner les pages. Parce que ce mec est un allumé de première (ancien directeur de zonzon et souspréfet...étrange pédigree). le ryhtme te prend au bide et ne te lâche plus, jamais, never. Un final à chialer...si ..si...
Un pari réussi. J'avais trouvé le précédent polar de Maurel trop glauque, presque crépusculaire. Là il y a tout ce que j'aime. Un style sec et tranchant comme un coup de rasoir en pleine gueule !!