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"Pour permettre à Xavier de trouver un sens à sa vie, j'ai dû lui faire confiance. Et apprendre à un enfant de onze ans à voler des voitures n'est pas franchement facile à concilier avec nos valeurs occidentales. Mais lorsqu'il s'est rendu compte qu'il était capable de bien plus que ce qu'il croyait, il a tout de suite voulu mieux pour lui que de finir en prison comme ses frères. Je ne sais pas s'il est devenu footballeur, mais ce dont je suis sûr, c'est qu'il est devenu résilient.
Il avait compris qu'il n'était pas responsable de ce qu'il lui était arrivé dans la vie, mais qu'il pouvait choisir ce qu'il allait faire avec. Il avait laissé sa route le trouver et il avait osé la suivre".