L'art de pleurer en choeur

Par : Erling Jepsen
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  • Nombre de pages312
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions14,0 cm × 18,3 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-84805-082-9
  • EAN9782848050829
  • Date de parution01/04/2010
  • ÉditeurSabine Wespieser Editeur
  • TraducteurCaroline Berg

Résumé

Du haut de ses onze ans, le narrateur ne saisit pas très bien les enjeux du monde des adultes dans la petite bourgade du sud du Jütland où il grandit. Il a bien remarqué que le chiffre d'affaires de l'épicerie de son père augmentait après chacune des prestations de ce dernier... lors des enterrements : cet homme dépressif et taciturne a en effet un talent, celui de faire pleurer les plus endurcis grâce à ses oraisons funèbres déchirantes. Le gamin, qui accompagne les envolées lyriques paternelles de ses mimiques affligées, se prend au jeu : la famille est enfin considérée, et l'atmosphère à la maison est plus légère après chaque cérémonie. De là à susciter l'augmentation du nombre des décès, il n'y a qu'un pas, vite franchi par l'imagination débridée de l'enfant. Et il trouve en sa soeur aînée, Sanne, une complice de choix. Que l'adolescente ne puisse plus supporter de devoir dormir sur le canapé avec son père, qu'elle veuille se venger de lui, il ne le voit pas. Il veut continuer son train paisible, élever ses lapins, et préserver à tout prix l'équilibre du foyer. Jouant du contraste entre l'innocence de l'enfant et la saisissante réalité sociale qu'il dépeint, Erling Jepsen met à jour dans ce roman grinçant et parfaitement maîtrisé les sombres mécanismes d'une société rurale encore repliée sur elle-même dans la fin des années soixante.
Du haut de ses onze ans, le narrateur ne saisit pas très bien les enjeux du monde des adultes dans la petite bourgade du sud du Jütland où il grandit. Il a bien remarqué que le chiffre d'affaires de l'épicerie de son père augmentait après chacune des prestations de ce dernier... lors des enterrements : cet homme dépressif et taciturne a en effet un talent, celui de faire pleurer les plus endurcis grâce à ses oraisons funèbres déchirantes. Le gamin, qui accompagne les envolées lyriques paternelles de ses mimiques affligées, se prend au jeu : la famille est enfin considérée, et l'atmosphère à la maison est plus légère après chaque cérémonie. De là à susciter l'augmentation du nombre des décès, il n'y a qu'un pas, vite franchi par l'imagination débridée de l'enfant. Et il trouve en sa soeur aînée, Sanne, une complice de choix. Que l'adolescente ne puisse plus supporter de devoir dormir sur le canapé avec son père, qu'elle veuille se venger de lui, il ne le voit pas. Il veut continuer son train paisible, élever ses lapins, et préserver à tout prix l'équilibre du foyer. Jouant du contraste entre l'innocence de l'enfant et la saisissante réalité sociale qu'il dépeint, Erling Jepsen met à jour dans ce roman grinçant et parfaitement maîtrisé les sombres mécanismes d'une société rurale encore repliée sur elle-même dans la fin des années soixante.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.8/5
sur 4 notes dont 1 avis lecteur
Innocence des jeunes années
Le père du jeune narrateur a l'habitude de faire les oraisons funèbres du village. Le garçon remarque que chaque fois, ses affaires vont mieux et toute leur vie de famille s’en ressent. La voix du garçon de 10 ans qui observe son entourage sans forcément comprendre de quoi il retourne était plutôt réussie, mais je n'en ai pas pour autant apprécié ce livre, d’autant qu’il n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. À lire la quatrième de couverture, on pouvait s’attendre à un livre drôle et léger. Pas du tout ! L’Art de pleurer en chœur est extrêmement glauque : on est dans une petite communauté rurale des années 60 où les ragots vont bon train, dans une famille où les gifles partent pour un rien, et où la jeune sœur du narrateur « rejoint leur père quand il dort sur le canapé ». Pas forcément un mauvais livre, mais bien plus noir qu’il n’y paraît.
Le père du jeune narrateur a l'habitude de faire les oraisons funèbres du village. Le garçon remarque que chaque fois, ses affaires vont mieux et toute leur vie de famille s’en ressent. La voix du garçon de 10 ans qui observe son entourage sans forcément comprendre de quoi il retourne était plutôt réussie, mais je n'en ai pas pour autant apprécié ce livre, d’autant qu’il n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. À lire la quatrième de couverture, on pouvait s’attendre à un livre drôle et léger. Pas du tout ! L’Art de pleurer en chœur est extrêmement glauque : on est dans une petite communauté rurale des années 60 où les ragots vont bon train, dans une famille où les gifles partent pour un rien, et où la jeune sœur du narrateur « rejoint leur père quand il dort sur le canapé ». Pas forcément un mauvais livre, mais bien plus noir qu’il n’y paraît.
  • XXe siècle
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