l'art d'oblitération.. Essais et entretiens sur l'oeuvre de Sacha Sosno

Par : Françoise Armengaud

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  • Nombre de pages210
  • PrésentationBroché
  • Poids0.36 kg
  • Dimensions14,4 cm × 20,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-84174-205-9
  • EAN9782841742059
  • Date de parution13/09/2000
  • CollectionEsthétiques
  • ÉditeurKimé

Résumé

" L'art d'oblitération, oui ; ce serait un art qui dénonce les facilités ou l'insouciance légère du beau et rappelle les usures de l'être, les " reprises " dont il est couvert et les ratures, visibles ou cachées, dans son obstination à être, à paraître et à se montrer. [...] Vous dites : l'oblitération interrompt le silence de l'image. Oui, il y a un appel du mot, à la sociabilité, l'être pour l'autre.
Dans ce sens-là, évidemment, l'oblitération mène à autrui ". C'est à partir et autour de ces propos du philosophe Emmanuel Levinas commentant l'œuvre de Sacha Sosno que l'auteur développe quelques méditations vagabondes et plurielles. Mais le présent ouvrage s'attache également à interroger l'évolution de cet artiste à la carrière hors normes, né à Marseille en 1937, et qui aujourd'hui vit et sculpte en France, sur la côte d'Azur (Nice), et aux Etats-Unis (New York).
Sacha Sosno - qui brûla ses premières toiles à l'âge de 19 ans après sa rencontre avec Yves Klein - fut reporter photographe en Irlande, au Biafra et au Bangladesh avant d'entreprendre d'oblitérer " par le vide " ou " par le plein " les archétypes de la statuaire classique, œuvrant par là même à remanier/déconstruire notre mémoire culturelle. Adepte un temps de l'Art sociologique, il a exposé un peu partout dans le monde, et, devenu l'un des rares artistes à jeter un pont entre l'architecture et la sculpture, il a ainsi " contribué à une renaissance de nos villes " qu'il appelle de ses vœux.
L'auteur s'efforce enfin de situer Sacha Sosno dans les mouvances de l'art contemporain, en le confrontant au minimalisme, au conceptualisme et au postmodernisme.
" L'art d'oblitération, oui ; ce serait un art qui dénonce les facilités ou l'insouciance légère du beau et rappelle les usures de l'être, les " reprises " dont il est couvert et les ratures, visibles ou cachées, dans son obstination à être, à paraître et à se montrer. [...] Vous dites : l'oblitération interrompt le silence de l'image. Oui, il y a un appel du mot, à la sociabilité, l'être pour l'autre.
Dans ce sens-là, évidemment, l'oblitération mène à autrui ". C'est à partir et autour de ces propos du philosophe Emmanuel Levinas commentant l'œuvre de Sacha Sosno que l'auteur développe quelques méditations vagabondes et plurielles. Mais le présent ouvrage s'attache également à interroger l'évolution de cet artiste à la carrière hors normes, né à Marseille en 1937, et qui aujourd'hui vit et sculpte en France, sur la côte d'Azur (Nice), et aux Etats-Unis (New York).
Sacha Sosno - qui brûla ses premières toiles à l'âge de 19 ans après sa rencontre avec Yves Klein - fut reporter photographe en Irlande, au Biafra et au Bangladesh avant d'entreprendre d'oblitérer " par le vide " ou " par le plein " les archétypes de la statuaire classique, œuvrant par là même à remanier/déconstruire notre mémoire culturelle. Adepte un temps de l'Art sociologique, il a exposé un peu partout dans le monde, et, devenu l'un des rares artistes à jeter un pont entre l'architecture et la sculpture, il a ainsi " contribué à une renaissance de nos villes " qu'il appelle de ses vœux.
L'auteur s'efforce enfin de situer Sacha Sosno dans les mouvances de l'art contemporain, en le confrontant au minimalisme, au conceptualisme et au postmodernisme.
La pragmatique
Françoise Armengaud
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