L'art au XIXe siècle

Par : Nicole Tuffelli
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  • Nombre de pages143
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions14,5 cm × 24,8 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-03-505515-6
  • EAN9782035055156
  • Date de parution30/09/1999
  • CollectionComprendre & reconnaître
  • ÉditeurLarousse

Résumé

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la révolution industrielle et scientifique entraîne un bouleversement des modes de pensée. La perception artistique évolue. La fascination pour l'histoire, qui marque l'art académique et le goût bourgeois, cède le pas à la confrontation, voire à l'affrontement entre passé et présent, qui caractérisent la modernité. " Il faut être de son temps et faire ce qu'on voit ", affirme Manet. Quant à Degas, il se veut " le peintre classique de la vie moderne ". Le réalisme, l'impressionnisme, le symbolisme, l'Art nouveau, qui traversent tour à tour cette partie du siècle, voient les plus grands artistes prendre parti dans ce débat, de Courbet à Rodin en passant par Manet, Monet, Gauguin ou Van Gogh, sans oublier Odilon Redon, Ensor ou Klimt. Ces artistes veulent s'affranchir des références stylistiques du passé. Par la nouveauté des sujets d'abord : ils puisent dans la réalité sociale, faisant fi du " beau académique ". Désarrois et inquiétudes trouvent un écho décalé dans le symbolisme, l'intériorité devient un sujet de recherche, l'Art nouveau ambitionne de créer un art au service de la vie. Ils revendiquent un nouveau rôle : l'artiste n'est plus peintre d'histoire, de portraits, de paysages ou de scènes de genre, mais témoin de l'univers où il se trouve. Il adopte de nouvelles manières de peindre : aux figures parfaitement modelées du passé, il préfère le non-fini, la sensation fugitive ; à l'atelier, il substitue le plein air, le travail sur le motif. Articulé de manière thématique - la modernité, le paysage, le symbolisme, l'éclectisme, l'Art nouveau - plutôt que chronologique, l'ouvrage témoigne de cette profonde mutation de l'art qui ouvre la voie au fauvisme et au cubisme du XXe siècle.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la révolution industrielle et scientifique entraîne un bouleversement des modes de pensée. La perception artistique évolue. La fascination pour l'histoire, qui marque l'art académique et le goût bourgeois, cède le pas à la confrontation, voire à l'affrontement entre passé et présent, qui caractérisent la modernité. " Il faut être de son temps et faire ce qu'on voit ", affirme Manet. Quant à Degas, il se veut " le peintre classique de la vie moderne ". Le réalisme, l'impressionnisme, le symbolisme, l'Art nouveau, qui traversent tour à tour cette partie du siècle, voient les plus grands artistes prendre parti dans ce débat, de Courbet à Rodin en passant par Manet, Monet, Gauguin ou Van Gogh, sans oublier Odilon Redon, Ensor ou Klimt. Ces artistes veulent s'affranchir des références stylistiques du passé. Par la nouveauté des sujets d'abord : ils puisent dans la réalité sociale, faisant fi du " beau académique ". Désarrois et inquiétudes trouvent un écho décalé dans le symbolisme, l'intériorité devient un sujet de recherche, l'Art nouveau ambitionne de créer un art au service de la vie. Ils revendiquent un nouveau rôle : l'artiste n'est plus peintre d'histoire, de portraits, de paysages ou de scènes de genre, mais témoin de l'univers où il se trouve. Il adopte de nouvelles manières de peindre : aux figures parfaitement modelées du passé, il préfère le non-fini, la sensation fugitive ; à l'atelier, il substitue le plein air, le travail sur le motif. Articulé de manière thématique - la modernité, le paysage, le symbolisme, l'éclectisme, l'Art nouveau - plutôt que chronologique, l'ouvrage témoigne de cette profonde mutation de l'art qui ouvre la voie au fauvisme et au cubisme du XXe siècle.