L'armée en Bretagne au XVIIIème siècle. Institution militaire et société civile au temps de l'intendance et des Etats

Par : Stéphane Perréon

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  • Nombre de pages416
  • PrésentationBroché
  • Poids0.68 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-7535-0098-3
  • EAN9782753500983
  • Date de parution01/05/2005
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes
  • PréfacierJean-Pierre Bois

Résumé

L'ouvrage offre une étude très complète sur l'armée en Bretagne au XVIIIème siècle, avec comme perspective majeure l'analyse des rapports entre l'institution militaire et la société civile. A cette époque, la Bretagne connut une militarisation indéniable, marquée par une présence plus forte des troupes réglées, surtout à partir de la guerre de Sept ans. L'armée n'était cependant pas un enjeu de pouvoir, la coopération l'emportant.
Elle exigeait surtout des fournitures. le recrutement des hommes rencontrait peu de succès pour des raisons culturelles, alors que des troupes archaïques, mobilisables en cas d'urgence, entretenaient un certain patriotisme. Malgré des résistances incontestables, le principe des charges militaires fut progressivement accepté, les reproches portant sur les inégalités et les privilèges. Le soldat, encore dangereux, était mieux accepté grâce à des missions d'utilité publique, alors que le contact entre société militaire et société civile favorisait l'intégration culturelle de la Bretagne à la France.
L'ouvrage offre une étude très complète sur l'armée en Bretagne au XVIIIème siècle, avec comme perspective majeure l'analyse des rapports entre l'institution militaire et la société civile. A cette époque, la Bretagne connut une militarisation indéniable, marquée par une présence plus forte des troupes réglées, surtout à partir de la guerre de Sept ans. L'armée n'était cependant pas un enjeu de pouvoir, la coopération l'emportant.
Elle exigeait surtout des fournitures. le recrutement des hommes rencontrait peu de succès pour des raisons culturelles, alors que des troupes archaïques, mobilisables en cas d'urgence, entretenaient un certain patriotisme. Malgré des résistances incontestables, le principe des charges militaires fut progressivement accepté, les reproches portant sur les inégalités et les privilèges. Le soldat, encore dangereux, était mieux accepté grâce à des missions d'utilité publique, alors que le contact entre société militaire et société civile favorisait l'intégration culturelle de la Bretagne à la France.