Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Florilège : le chef d'orchestre est un sémaphore, l'accordéoniste un boutonneux ou, pis, un laborieux du dépliant, un percussionniste, un tapeur...
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" Florilège : le chef d'orchestre est un sémaphore, l'accordéoniste un boutonneux ou, pis, un laborieux du dépliant, un percussionniste, un tapeur de galets, un clarinettiste, un pipouilleur, un tromboniste devenant pour sa part un chevalier du vert-de-gris et les choristes des bêleuses. Quant au métronome, cela ne surprendra personne d'apprendre qu'il se retrouve afflublé du nom de juge de paix ! (...) Comme le confirme ce mutin recueil, un comprimé ne saurait être autre chose qu'un petit cachet et un derviche, un tourneur de pages. (...) Toutes les expressions (plus de six cents) colligées venant de tous les milieux musicos, depuis ceux qui ont la chaise (titulaires dans un orchestre symphonique) jusqu'aux plus humbles en-fa (l'en-fa ne connaît qu'une tonalité). Autre constatation revigorante : cet argot-là vit, ce qui n'est pas le cas de tous les jargons professionnels, loin de là. Ce petit dico, en tout cas, cherche sa beigne et la trouve ! La beigne ? Surtout pas de contresens : ce sont les applaudissements, bien sûr. (...)
L'argot des musicos, un petit lexique qui n'aurait pas déplu à Boris Vian. "
Pierre Merle.