L'archive des origines. Sanskrit, philologie, anthropologie dans l'Allemagne du XIXe siècle
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- Nombre de pages484
- PrésentationBroché
- Poids0.6 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 3,6 cm
- ISBN978-2-204-08559-5
- EAN9782204085595
- Date de parution02/05/2008
- Collectionbibliothèque franco-allemande
- ÉditeurCerf
- PréfacierCharles Malamoud
Résumé
1784 : des Britanniques en poste au Bengale fondent la Société asiatique de Calcutta et s'instruisent auprès des pandits indiens sur la langue et les textes sanskrits.
1804 : Friedrich Schlegel entreprend d'étudier à Paris les manuscrits sanskrits de la Bibliothèque nationale.
En vingt ans, un double déplacement s'est opéré : l'apprentissage du sanskrit ne nécessite plus le détour par l'Inde et les philologues allemands ont pris le relais des Britanniques. Les universités allemandes se dotent de chaires d'indianisme, les sanskritistes allemands enseignent même en Grande-Bretagne et en Inde. L'Archive des origines retrace cette histoire et explore le rôle crucial qu'y a joué le comparatisme indo-européen. Dès le romantisme, la connaissance du sanskrit aide à découvrir l'existence d'une famille linguistique indo-européenne. En Allemagne, où la philologie est tournée vers la reconstitution des modes de pensée et de fonctionnement des sociétés anciennes, cette parenté linguistique donne lieu à une réflexion sur le rapport entre langue et peuple. Les sanskritistes qui s'engagent dans l'étude des Védas, textes sacrés de l'Inde antique, ont le sentiment d'avoir entre les mains l'archive des origines communes. Au fil des pages se dévoilent ainsi les ambitions d'une philologie qui se prolonge volontiers en une anthropologie historique et culturelle.
1804 : Friedrich Schlegel entreprend d'étudier à Paris les manuscrits sanskrits de la Bibliothèque nationale.
En vingt ans, un double déplacement s'est opéré : l'apprentissage du sanskrit ne nécessite plus le détour par l'Inde et les philologues allemands ont pris le relais des Britanniques. Les universités allemandes se dotent de chaires d'indianisme, les sanskritistes allemands enseignent même en Grande-Bretagne et en Inde. L'Archive des origines retrace cette histoire et explore le rôle crucial qu'y a joué le comparatisme indo-européen. Dès le romantisme, la connaissance du sanskrit aide à découvrir l'existence d'une famille linguistique indo-européenne. En Allemagne, où la philologie est tournée vers la reconstitution des modes de pensée et de fonctionnement des sociétés anciennes, cette parenté linguistique donne lieu à une réflexion sur le rapport entre langue et peuple. Les sanskritistes qui s'engagent dans l'étude des Védas, textes sacrés de l'Inde antique, ont le sentiment d'avoir entre les mains l'archive des origines communes. Au fil des pages se dévoilent ainsi les ambitions d'une philologie qui se prolonge volontiers en une anthropologie historique et culturelle.
1784 : des Britanniques en poste au Bengale fondent la Société asiatique de Calcutta et s'instruisent auprès des pandits indiens sur la langue et les textes sanskrits.
1804 : Friedrich Schlegel entreprend d'étudier à Paris les manuscrits sanskrits de la Bibliothèque nationale.
En vingt ans, un double déplacement s'est opéré : l'apprentissage du sanskrit ne nécessite plus le détour par l'Inde et les philologues allemands ont pris le relais des Britanniques. Les universités allemandes se dotent de chaires d'indianisme, les sanskritistes allemands enseignent même en Grande-Bretagne et en Inde. L'Archive des origines retrace cette histoire et explore le rôle crucial qu'y a joué le comparatisme indo-européen. Dès le romantisme, la connaissance du sanskrit aide à découvrir l'existence d'une famille linguistique indo-européenne. En Allemagne, où la philologie est tournée vers la reconstitution des modes de pensée et de fonctionnement des sociétés anciennes, cette parenté linguistique donne lieu à une réflexion sur le rapport entre langue et peuple. Les sanskritistes qui s'engagent dans l'étude des Védas, textes sacrés de l'Inde antique, ont le sentiment d'avoir entre les mains l'archive des origines communes. Au fil des pages se dévoilent ainsi les ambitions d'une philologie qui se prolonge volontiers en une anthropologie historique et culturelle.
1804 : Friedrich Schlegel entreprend d'étudier à Paris les manuscrits sanskrits de la Bibliothèque nationale.
En vingt ans, un double déplacement s'est opéré : l'apprentissage du sanskrit ne nécessite plus le détour par l'Inde et les philologues allemands ont pris le relais des Britanniques. Les universités allemandes se dotent de chaires d'indianisme, les sanskritistes allemands enseignent même en Grande-Bretagne et en Inde. L'Archive des origines retrace cette histoire et explore le rôle crucial qu'y a joué le comparatisme indo-européen. Dès le romantisme, la connaissance du sanskrit aide à découvrir l'existence d'une famille linguistique indo-européenne. En Allemagne, où la philologie est tournée vers la reconstitution des modes de pensée et de fonctionnement des sociétés anciennes, cette parenté linguistique donne lieu à une réflexion sur le rapport entre langue et peuple. Les sanskritistes qui s'engagent dans l'étude des Védas, textes sacrés de l'Inde antique, ont le sentiment d'avoir entre les mains l'archive des origines communes. Au fil des pages se dévoilent ainsi les ambitions d'une philologie qui se prolonge volontiers en une anthropologie historique et culturelle.