Les larmes sont un archipel tant elles sont de nature et d'expression diverses. Aussi l'ouvrage veut-il cerner le plus largement possible les enjeux de ces larmes de peine ou de joie, de douleur ou de passion, de fureur, de pitié, de plaisir, de désespoir, de compassion ou de pénitence et la liste est encore longue. Authentiques ou dérobées, involontaires, publiques ou intimes, individuelles ou collectives, contagieuses ou retenues, elles signifient moultes choses.
En tant que manifestation concrète des pensées ou des émotions qui les provoquent, les larmes révèlent, comme sécrétion du corps, la participation du physique au psychique, mais la lecture des larmes demeure également étroitement liée aux représentations sociales propres à chaque société et à chaque époque. Leurs fonctions sociales trouvent leur expression dans le deuil, dans l'héroïsme, dans la manifestation de la vertu et de l'amour, dans le roman comme au théâtre, en poésie comme à l'opéra.
Car la perspective sociopoétique qui anime l'ouvrage met également en valeur les fonctions esthétiques des larmes.
Les larmes sont un archipel tant elles sont de nature et d'expression diverses. Aussi l'ouvrage veut-il cerner le plus largement possible les enjeux de ces larmes de peine ou de joie, de douleur ou de passion, de fureur, de pitié, de plaisir, de désespoir, de compassion ou de pénitence et la liste est encore longue. Authentiques ou dérobées, involontaires, publiques ou intimes, individuelles ou collectives, contagieuses ou retenues, elles signifient moultes choses.
En tant que manifestation concrète des pensées ou des émotions qui les provoquent, les larmes révèlent, comme sécrétion du corps, la participation du physique au psychique, mais la lecture des larmes demeure également étroitement liée aux représentations sociales propres à chaque société et à chaque époque. Leurs fonctions sociales trouvent leur expression dans le deuil, dans l'héroïsme, dans la manifestation de la vertu et de l'amour, dans le roman comme au théâtre, en poésie comme à l'opéra.
Car la perspective sociopoétique qui anime l'ouvrage met également en valeur les fonctions esthétiques des larmes.