L'archet et le lutrin. Enseignement et foi dans la poésie médiévale d'oc

Par : Suzanne Thiolier-Méjean
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages456
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.695 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,3 cm
  • ISBN978-2-296-06215-3
  • EAN9782296062153
  • Date de parution01/07/2008
  • CollectionLogiques du spirituel
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Amour est la douceur même : quel amour ? Celui qui saisit tout, sans fin ni commencement. Cet amour total chanté par Daude de Pradas conviendrait fort bien à une définition de la fin'amor des cansos. Et pourtant Daude désignait par ces vers l'amour divin. La séparation que certains critiques ont établie, non sans quelque raison apparente, entre amour profane et sentiment religieux, est-elle aussi profonde qu'on a parfois voulu le croire ? S'il y a eu, en poésie, cette séparation, n'est-ce pas plutôt parce qu'il y avait eu auparavant un cheminement commun ? Quelques poètes, allant jusqu'au bout de l'idée d'amour pur (c'est le sens exact de fin'amor), refusent sa forme terrestre et choisissent de chanter le renoncement à la folie du monde pour le seul amour de Dieu.
Pour tous, c'est l'amour, principe même de la Création, qui unifie et explique l'ouvre de chacun. Or on ne peut s'interroger sur la nature de "l'amour pur" en ignorant la formation intellectuelle des poètes, et la conception de l'amour selon les théologiens du Xle siècle a pu contribuer en partie à l'élaboration de la fin'amor des troubadours. Et comment retrouver cet enseignement dans les poésies des troubadours ? Ce qu'on sait de leur carrière nous a fourni quelques pistes, ainsi que l'étude de leur vision du monde dans les cansos.
Amour est la douceur même : quel amour ? Celui qui saisit tout, sans fin ni commencement. Cet amour total chanté par Daude de Pradas conviendrait fort bien à une définition de la fin'amor des cansos. Et pourtant Daude désignait par ces vers l'amour divin. La séparation que certains critiques ont établie, non sans quelque raison apparente, entre amour profane et sentiment religieux, est-elle aussi profonde qu'on a parfois voulu le croire ? S'il y a eu, en poésie, cette séparation, n'est-ce pas plutôt parce qu'il y avait eu auparavant un cheminement commun ? Quelques poètes, allant jusqu'au bout de l'idée d'amour pur (c'est le sens exact de fin'amor), refusent sa forme terrestre et choisissent de chanter le renoncement à la folie du monde pour le seul amour de Dieu.
Pour tous, c'est l'amour, principe même de la Création, qui unifie et explique l'ouvre de chacun. Or on ne peut s'interroger sur la nature de "l'amour pur" en ignorant la formation intellectuelle des poètes, et la conception de l'amour selon les théologiens du Xle siècle a pu contribuer en partie à l'élaboration de la fin'amor des troubadours. Et comment retrouver cet enseignement dans les poésies des troubadours ? Ce qu'on sait de leur carrière nous a fourni quelques pistes, ainsi que l'étude de leur vision du monde dans les cansos.
Alchimies
Suzanne Thiolier-Méjean, Claire Kappler
E-book
24,99 €