Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Chez les Grecs et chez les Romains, la course aux applaudissements était à la fois une tricherie et un art. Les bandes rivales s'affrontaient en claques...
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Livré chez vous entre le 28 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Chez les Grecs et chez les Romains, la course aux applaudissements était à la fois une tricherie et un art. Les bandes rivales s'affrontaient en claques établies et chacune défendait son lot de talents. Néron la formalisa dans le seul but de se glorifier, tandis que les chefs politiques utilisaient l'applaudissement pour manipuler le peuple. Le recueillement religieux proscrivait toute tentative de libéralisation du spectateur au Moyen Âge et les charivaris des mystères laissèrent la place aux terribles cabales du siècle des Lumières. Puis vint le règne des claqueurs, Chevaliers du Lustre, Commandeurs du battoir, payés pour applaudir et fabriquer du talent à l'artiste. La claque avait ses règles, ses compromissions et ses morts. Elle eut aussi cette prodigieuse force : celle de porter au génie tout ce que le XIXe siècle avait d'utopique. Quel voyage plus étrange que celui d'une mauvaise chose bien faite, la claque ! Le droit d'exprimer son approbation est aussi le droit d'exprimer sa désapprobation. La télévision utilise les techniques des claqueurs et l'affaire Roberto Alagna à la Scala de Milan relance le débat. Applaudir est une attitude et l'être humain compte sur les autres pour ne pas s'en écarter. La bande primaire se protège en exécutant un acte en apparence anodin ; qui n'applaudit pas sera exclu du groupe... C'est quand applaudir fait le moins de bruit qu'on a le plus mal !