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L'appel du marché. La réforme du service public (les télécommunications, 1960-1991)

Par : Melaine Robert
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  • Nombre de pages300
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-36512-475-1
  • EAN9782365124751
  • Date de parution21/08/2025
  • CollectionAction publique
  • ÉditeurCroquant (Editions du)

Résumé

Les réformes qui, depuis les années 1980, ont privatisé et mis en concurrence les services publics sont le plus souvent présentées comme des adaptations nécessaires imposées par des forces exogènesA : mondialisation économique, européanisation libérale, numérisation des télécommunications. A rebours de ce sens commun en surplomb, ce livre replace les acteurs de ces réformes au coeur de l'analyse. Il montre à partir du cas de l'administration des Télécommunications (devenue France Télécom puis Orange), comment ce sont les luttes pour le contrôle des Télécoms entre hauts fonctionnaires, syndicats, ministres et partis politiques qui ont produit leur progressive entrepreneurialisation.
Les " contraintes internationalesA " apparaissent alors comme des opportunités, pour les hauts fonctionnaires, d'accroître leur pouvoir à mesure qu'ils font des Télécoms une entreprise compétitive à même d'y faire face. Sans opérer de basculement, l'empilement des réformes successives rend de moins en moins probables les possibles alternatifs à la transformation en entreprise - accroissant de fait le poids des tenants d'une telle réforme et construisant son inéluctabilité.
Cette enquête sociohistorique propose ainsi une explication à l'apparent paradoxe d'une sortie de l'Etat dont les acteurs publics sont eux-mêmes à l'origine. Proposant des comparaisons avec d'autres grands services publics industriels et commerciaux (électricité, gaz, rail, etc.), l'ouvrage contribue plus largement à éclairer la construction d'un ordre économique marchand par l'Etat dans la seconde moitié du XXe siècle.
Les réformes qui, depuis les années 1980, ont privatisé et mis en concurrence les services publics sont le plus souvent présentées comme des adaptations nécessaires imposées par des forces exogènesA : mondialisation économique, européanisation libérale, numérisation des télécommunications. A rebours de ce sens commun en surplomb, ce livre replace les acteurs de ces réformes au coeur de l'analyse. Il montre à partir du cas de l'administration des Télécommunications (devenue France Télécom puis Orange), comment ce sont les luttes pour le contrôle des Télécoms entre hauts fonctionnaires, syndicats, ministres et partis politiques qui ont produit leur progressive entrepreneurialisation.
Les " contraintes internationalesA " apparaissent alors comme des opportunités, pour les hauts fonctionnaires, d'accroître leur pouvoir à mesure qu'ils font des Télécoms une entreprise compétitive à même d'y faire face. Sans opérer de basculement, l'empilement des réformes successives rend de moins en moins probables les possibles alternatifs à la transformation en entreprise - accroissant de fait le poids des tenants d'une telle réforme et construisant son inéluctabilité.
Cette enquête sociohistorique propose ainsi une explication à l'apparent paradoxe d'une sortie de l'Etat dont les acteurs publics sont eux-mêmes à l'origine. Proposant des comparaisons avec d'autres grands services publics industriels et commerciaux (électricité, gaz, rail, etc.), l'ouvrage contribue plus largement à éclairer la construction d'un ordre économique marchand par l'Etat dans la seconde moitié du XXe siècle.