Après avoir exploré la Grèce antique, l’art, la poésie, la physique, l’écriture et la bible, Somoza consacre cet opus au théâtre et plus particulièrement à Shakespeare dont il connaît l’œuvre sur le bout des doigts.
Passé maître dans l’art du polar littéraire qui explore la psyché humaine et ses perversions, l’auteur atteint le paroxysme d’une imagination fertile et perverse. Il amène de façon troublante et ingénieuse le lecteur à s’interroger sur les tréfonds de son être et de sa personnalité : ce qui se déclenche en lui au moment où naît le désir pour quelqu’un ; ce qui fait que ce même désir a pu être déclenché en lui à ce moment-là…
Dans un maniement subtil et parfait de l’écriture et de la langue, il mêle le réel et l’imaginaire, maîtrise l’art de l’ambigüité et celui des métaphores. Ce récit est comme toujours sous la plume de l’auteur : inattendu.
Malgré tout je concède que ce livre est loin d’être d’un abord facile, il demande qu’on lui consacre du temps car José Carlos Somoza va encore plus loin que dans ces autres écrits, et l’on peut d’ailleurs se demander jusqu’où il sera capable d’aller.
Fan inconditionnelle de cet auteur, je conçois que pour une première approche de l’univers de cet auteur, il vaut sans doute mieux commencer par « Clara et la pénombre » ou « La dame N°13 ».
A la fin de chacun des romans de Somoza, je pense à sa traductrice Marianne Million qui sait rendre, roman après roman, l’ambiance particulière de l’univers de Somoza et ses subtilités linguistiques.
Après avoir exploré la Grèce antique, l’art, la poésie, la physique, l’écriture et la bible, Somoza consacre cet opus au théâtre et plus particulièrement à Shakespeare dont il connaît l’œuvre sur le bout des doigts.
Passé maître dans l’art du polar littéraire qui explore la psyché humaine et ses perversions, l’auteur atteint le paroxysme d’une imagination fertile et perverse. Il amène de façon troublante et ingénieuse le lecteur à s’interroger sur les tréfonds de son être et de sa personnalité : ce qui se déclenche en lui au moment où naît le désir pour quelqu’un ; ce qui fait que ce même désir a pu être déclenché en lui à ce moment-là…
Dans un maniement subtil et parfait de l’écriture et de la langue, il mêle le réel et l’imaginaire, maîtrise l’art de l’ambigüité et celui des métaphores. Ce récit est comme toujours sous la plume de l’auteur : inattendu.
Malgré tout je concède que ce livre est loin d’être d’un abord facile, il demande qu’on lui consacre du temps car José Carlos Somoza va encore plus loin que dans ces autres écrits, et l’on peut d’ailleurs se demander jusqu’où il sera capable d’aller.
Fan inconditionnelle de cet auteur, je conçois que pour une première approche de l’univers de cet auteur, il vaut sans doute mieux commencer par « Clara et la pénombre » ou « La dame N°13 ».
A la fin de chacun des romans de Somoza, je pense à sa traductrice Marianne Million qui sait rendre, roman après roman, l’ambiance particulière de l’univers de Somoza et ses subtilités linguistiques.