Thriller historique dont la trame se situe en 1313, alors que Philippe le Bel règne d'une main de fer sur la France, L'apothicaire est le treizième roman de Henri Lœvenbruck. C'est aussi le premier que je lis de lui, si l'on excepte la fantastique première saison de Sérum, qu'il a écrite à deux mains avec Fabrice Mazza, et que j'ai adorée. C'est pourquoi, lorsque les éditions J'ai Lu m'ont offert l'opportunité de découvrir plus avant cet auteur, à l'occasion de la sortie en poche de L'apothicaire, j'ai bien évidemment sauté dessus !
Nous sommes donc en 1313 à Paris, en compagnie
d'Andreas Saint-Loup, un apothicaire dont les talents sont tout aussi reconnus que son caractère de chien, ou encore son athéisme surprenant quand on sait qu'il a été élevé par un abbé dans la plus pure tradition religieuse. C'est un homme féru de sciences, avide de connaissances, les pieds solidement ancrés sur terre. Et lorsqu'un jour, il découvre dans sa maison une pièce vide que nul ne se souvient d'avoir vue avant, son pragmatisme en prend un sacré coup. Il cherche une explication, il veut comprendre, et cette quête va l'emmener à l'autre bout du monde.
Fort intriguée par cette sympathique entrée en matière, j'avoue que j'ai néanmoins eu beaucoup plus de mal que prévu à m'immerger dans cette histoire. D'abord à cause du style ici adopté par l'auteur, émaillé de phrases à rallonge que j'ai souvent dû relire plusieurs fois pour en comprendre le sens, ou encore d'insupportables énumérations de choses diverses et variées sans le moindre intérêt pour moi. Il m'aura fallu près de 300 laborieuses pages de lecture pour m'y faire, et à ce stade, mon enthousiasme initial avait malheureusement nettement décru.
Malgré tout, l'intrigue prend place à une époque que j'aime beaucoup, et j'avais aussi envie de connaître le fin mot de cette histoire de pièce vide et de tableau effacé, alors j'ai poursuivi ma lecture. Andreas Saint-Loup n'est pas un personnage d'abord facile, il n'est pas d'emblée sympathique comme Robin, son apprenti ou encore la jeune Aalis, mais on ne peut que lui reconnaître une immense culture et une détermination sans faille à laquelle on finit par adhérer. Sa quête est celle de la vérité ; ses convictions sont à l'opposé des courants de pensée de l'époque, mais tout ce à quoi il est confronté les font vaciller.
C'est un roman parfaitement documenté et maîtrisé que j'aurais adoré sans le style ampoulé adopté par l'auteur. Cela rend ce thriller historique plus historique que thriller, et c'est ma foi bien dommage. Cette confrontation entre rationalisme et ésotérisme eut pu être passionnante sans ces quelques longueurs. Sans rien en dévoiler, j'ai également trouvé la fin un petit peu facile et après m'être accrochée si longtemps, j'en garde quand même quelque amertume. Au final, un ouvrage qui ravira les amateurs de littérature historique, à n'en pas douter !
L'APOTHICAIRE
Thriller historique dont la trame se situe en 1313, alors que Philippe le Bel règne d'une main de fer sur la France, L'apothicaire est le treizième roman de Henri Lœvenbruck. C'est aussi le premier que je lis de lui, si l'on excepte la fantastique première saison de Sérum, qu'il a écrite à deux mains avec Fabrice Mazza, et que j'ai adorée. C'est pourquoi, lorsque les éditions J'ai Lu m'ont offert l'opportunité de découvrir plus avant cet auteur, à l'occasion de la sortie en poche de L'apothicaire, j'ai bien évidemment sauté dessus !
Nous sommes donc en 1313 à Paris, en compagnie d'Andreas Saint-Loup, un apothicaire dont les talents sont tout aussi reconnus que son caractère de chien, ou encore son athéisme surprenant quand on sait qu'il a été élevé par un abbé dans la plus pure tradition religieuse. C'est un homme féru de sciences, avide de connaissances, les pieds solidement ancrés sur terre. Et lorsqu'un jour, il découvre dans sa maison une pièce vide que nul ne se souvient d'avoir vue avant, son pragmatisme en prend un sacré coup. Il cherche une explication, il veut comprendre, et cette quête va l'emmener à l'autre bout du monde.
Fort intriguée par cette sympathique entrée en matière, j'avoue que j'ai néanmoins eu beaucoup plus de mal que prévu à m'immerger dans cette histoire. D'abord à cause du style ici adopté par l'auteur, émaillé de phrases à rallonge que j'ai souvent dû relire plusieurs fois pour en comprendre le sens, ou encore d'insupportables énumérations de choses diverses et variées sans le moindre intérêt pour moi. Il m'aura fallu près de 300 laborieuses pages de lecture pour m'y faire, et à ce stade, mon enthousiasme initial avait malheureusement nettement décru.
Malgré tout, l'intrigue prend place à une époque que j'aime beaucoup, et j'avais aussi envie de connaître le fin mot de cette histoire de pièce vide et de tableau effacé, alors j'ai poursuivi ma lecture. Andreas Saint-Loup n'est pas un personnage d'abord facile, il n'est pas d'emblée sympathique comme Robin, son apprenti ou encore la jeune Aalis, mais on ne peut que lui reconnaître une immense culture et une détermination sans faille à laquelle on finit par adhérer. Sa quête est celle de la vérité ; ses convictions sont à l'opposé des courants de pensée de l'époque, mais tout ce à quoi il est confronté les font vaciller.
C'est un roman parfaitement documenté et maîtrisé que j'aurais adoré sans le style ampoulé adopté par l'auteur. Cela rend ce thriller historique plus historique que thriller, et c'est ma foi bien dommage. Cette confrontation entre rationalisme et ésotérisme eut pu être passionnante sans ces quelques longueurs. Sans rien en dévoiler, j'ai également trouvé la fin un petit peu facile et après m'être accrochée si longtemps, j'en garde quand même quelque amertume. Au final, un ouvrage qui ravira les amateurs de littérature historique, à n'en pas douter !