L'antigaullisme. Réalités et représentations (1940-1953)

Par : Philippe Foro

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  • Nombre de pages426
  • PrésentationRelié
  • Poids0.56 kg
  • Dimensions16,0 cm × 22,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-7453-0901-3
  • EAN9782745309013
  • Date de parution01/01/2003
  • CollectionBibliothèque histoire moderne
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

De l'Appel du 18 Juin 1940 à la mise en congé des députés du RPF en mai 1953, l'antigaullisme fut un sentiment majeur de la vie politique française. Durant l'occupation allemande, Charles de Gaulle et le gaullisme de guerre cristallisèrent sur eux de nombreux sentiments : agent de la Grande-Bretagne, bradeur de l'Empire, fourrier des Juifs, des communistes, de la classe politique républicaine... Ces sentiments animèrent les milieux pétainistes et collaborationnistes. Si la Résistance ne fut pas exempte d'antigaullisme (à Londres, chez les giraudistes, au sein de la Résistance intérieure), d'autres formes d'antigaullisme virent le jour après la Libération et surtout avec la création du RPF en avril 1947. Le gaullisme et son chef devinrent des ennemis de la République pour une bonne partie de la classe politique. La IVe République donna lieu à une relecture du gaullisme de la part d'une extrême-droite fidèle au maréchal Pétain jusqu'au Parti communiste qui voyait dans le gaullisme et le Général un nouveau fascisme, en passant par une SFIO et des radicaux et démocrates-chrétiens qui opposèrent au gaullisme un esprit " vieux républicain ", fidèle à la République parlementaire traditionnelle. Sont ici déjà présents les arguments que le retour au pouvoir de De Gaulle en 1958 et la réforme institutionnelle de 1962 portant sur l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel purent activer à nouveau.
De l'Appel du 18 Juin 1940 à la mise en congé des députés du RPF en mai 1953, l'antigaullisme fut un sentiment majeur de la vie politique française. Durant l'occupation allemande, Charles de Gaulle et le gaullisme de guerre cristallisèrent sur eux de nombreux sentiments : agent de la Grande-Bretagne, bradeur de l'Empire, fourrier des Juifs, des communistes, de la classe politique républicaine... Ces sentiments animèrent les milieux pétainistes et collaborationnistes. Si la Résistance ne fut pas exempte d'antigaullisme (à Londres, chez les giraudistes, au sein de la Résistance intérieure), d'autres formes d'antigaullisme virent le jour après la Libération et surtout avec la création du RPF en avril 1947. Le gaullisme et son chef devinrent des ennemis de la République pour une bonne partie de la classe politique. La IVe République donna lieu à une relecture du gaullisme de la part d'une extrême-droite fidèle au maréchal Pétain jusqu'au Parti communiste qui voyait dans le gaullisme et le Général un nouveau fascisme, en passant par une SFIO et des radicaux et démocrates-chrétiens qui opposèrent au gaullisme un esprit " vieux républicain ", fidèle à la République parlementaire traditionnelle. Sont ici déjà présents les arguments que le retour au pouvoir de De Gaulle en 1958 et la réforme institutionnelle de 1962 portant sur l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel purent activer à nouveau.
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