L'animal sur les planches au XVIIIe siècle

Par : Isabelle Martin
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  • Nombre de pages318
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.49 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-7453-1566-3
  • EAN9782745315663
  • Date de parution01/12/2007
  • CollectionLes dix-huitièmes siècles
  • ÉditeurHonoré Champion
  • PréfacierFrançois Moureau

Résumé

Ce livre est né de la confrontation de deux interrogations. La première est dramaturgique. Les hommes ont toujours entretenu avec la représentation animale des rapports privilégiés. Le chaman autour du totem avait été une première étape de mise en spectacle avec la danse sacrée, les cérémonies claniques, etc. Le théâtre, et surtout la tragédie, semble avoir pris naissance autour de ces manifestations où l'animalité tenait un rôle indispensable.
Que restait-il au XVIIIe siècle de cette présence animale dans les arts du spectacle ? La seconde est plus philosophique. Quelle pouvait être l'influence sur la représentation collective de l'animal, de la polémique, centrale dans la pensée du XVIIIe siècle, qui se développait autour de la question de la sensibilité animale, du langage et de l'âme des bêtes ? Comment ce nouveau statut de l'animal se traduisait-il en littérature, dans les arts de représentation, en particulier dans les arts de la scène ? Quelques pièces scientifiques et didactiques apparaissent alors.
Des oeuvres utopiques partiellement ou complètement animalières anticipent d'autres modes de représentation. Le XVIIIe siècle n'est pas seulement le siècle du théâtre, il est aussi pour une modeste part celui de l'animal comme sujet d'étude et de réflexion. De la scène, il interpelle le public pour faire prendre conscience de son importance, de son statut et de son destin dans la société et dans les arts.
Ce livre est né de la confrontation de deux interrogations. La première est dramaturgique. Les hommes ont toujours entretenu avec la représentation animale des rapports privilégiés. Le chaman autour du totem avait été une première étape de mise en spectacle avec la danse sacrée, les cérémonies claniques, etc. Le théâtre, et surtout la tragédie, semble avoir pris naissance autour de ces manifestations où l'animalité tenait un rôle indispensable.
Que restait-il au XVIIIe siècle de cette présence animale dans les arts du spectacle ? La seconde est plus philosophique. Quelle pouvait être l'influence sur la représentation collective de l'animal, de la polémique, centrale dans la pensée du XVIIIe siècle, qui se développait autour de la question de la sensibilité animale, du langage et de l'âme des bêtes ? Comment ce nouveau statut de l'animal se traduisait-il en littérature, dans les arts de représentation, en particulier dans les arts de la scène ? Quelques pièces scientifiques et didactiques apparaissent alors.
Des oeuvres utopiques partiellement ou complètement animalières anticipent d'autres modes de représentation. Le XVIIIe siècle n'est pas seulement le siècle du théâtre, il est aussi pour une modeste part celui de l'animal comme sujet d'étude et de réflexion. De la scène, il interpelle le public pour faire prendre conscience de son importance, de son statut et de son destin dans la société et dans les arts.
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