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Joseph travaille au service des objets trouvés de la gare de l'Est. Plutôt taiseux et renfermé, il occupe ses journées à rêver la vie des autres à travers les merveilles qu'il garde précieusement pour eux, et à ne pas vivre la sienne. Un soir, tandis qu'il fait la tournée des trains arrêtés, il est attiré par des bruits inhabituels... et découvre sous un siège un bébé abandonné dans un couffin. Touché plus qu'il ne le voudrait, il se résout à le ramener chez lui.
Juste pour la nuit. Le lendemain, il s'apprête à confier l'enfant aux services sociaux lorsque l'émotion l'envahit. C'est une évidence : il ne peut pas le leur laisser. Pour la première fois, une histoire entre dans la vie de Joseph...
émouvant
Il s’agit ici selon moi d’un conte d’une douceur et d’une tendresse incroyables.
Ce récit est attendrissant, touchant et plein de poésie. C’est une belle histoire d’amour entre cet homme fermé, coupé de ses émotions pour se protéger et cette petite fille, ce bébé apparu un jour dans sa vie, trouvée dans cette gare où il travaille.
Des moments douloureux aussi, la recherche de ses origines quand on est abandonné et le passé difficile de l’enfance…
Le passé peut – il être oublié ou a-t-il toujours sa place dans le présent ?
« La vie lui fait décidément de drôles de surprises. Elle joue avec ses nerfs et ses émotions. Quand tout semble installé, elle donne un bon coup de pied dans l’ordre apparent. Quand tout semble perdu, elle fait apparaître de drôles de revenants ».