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  • Nombre de pages150
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.186 kg
  • Dimensions13,0 cm × 19,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-36308-107-0
  • EAN9782363081070
  • Date de parution10/03/2016
  • Collection1er mille
  • ÉditeurArléa

Résumé

Cantonnés dans notre rôle de malades, de corps manipulés, livrés à de mains étrangères et professionnelles, nous voyons l'hôpital comme un monde tour à tour rassurant et inconnu. Nous sommes et restons du côté de la souffrance, des questions et des doutes. Mais il suffit d'un ordinateur abandonné et subtilisé dans une chambre de garde pour que tout à coup, les choses changent. Le journal intime qu'il livre fait tomber la barrière ténue qui sépare les patients des soignants.
Il nous révèle, sans pathos et avec la tranquillité de ceux qui n'ont plus rien à perdre, ce qu'un médecin, au fil des jours, a consigné de cette vie décalée, faites de gestes techniques et d'élans de tendresse, d'attachements mortifères et d'indifférence vitale. Le docteur V. est anesthésiste. Il tient dans ses mains le sommeil de ceux qui ne doivent pas mourir. Chaque jour il refait ces gestes inquiétants plongeant ses patients dans un coma artificiel qui les protège.
Ne plus rien ressentir, s'absenter, perdre conscience. Il se tient, tel un veilleur, debout dans la salle d'opération. Puis il écrit, sans cesse. Sur le désir enfui mais qui taraude encore, la vie au sein de l'hôpital, les victoires sur la mort, les échecs aussi. L'intimité étrange et fugace avec ces corps malmenés par la maladie. Les rapports complexes avec la hiérarchie, l'administration, garante des objectifs à tenir, des cadences à respecter.
Nous le suivons, pas à pas, mot à mot, dans ce récit qu'il nous donne et qui bientôt dépasse les murs de l'hôpital. Comment ne pas parler de soi alors que tout devient plus clair, plus simple aussi. L'anesthésiste est le récit bouleversant d'un effacement. Celui d'un homme lucide, clairvoyant, dont l'ultime choix ne fera plus aucun doute.
Cantonnés dans notre rôle de malades, de corps manipulés, livrés à de mains étrangères et professionnelles, nous voyons l'hôpital comme un monde tour à tour rassurant et inconnu. Nous sommes et restons du côté de la souffrance, des questions et des doutes. Mais il suffit d'un ordinateur abandonné et subtilisé dans une chambre de garde pour que tout à coup, les choses changent. Le journal intime qu'il livre fait tomber la barrière ténue qui sépare les patients des soignants.
Il nous révèle, sans pathos et avec la tranquillité de ceux qui n'ont plus rien à perdre, ce qu'un médecin, au fil des jours, a consigné de cette vie décalée, faites de gestes techniques et d'élans de tendresse, d'attachements mortifères et d'indifférence vitale. Le docteur V. est anesthésiste. Il tient dans ses mains le sommeil de ceux qui ne doivent pas mourir. Chaque jour il refait ces gestes inquiétants plongeant ses patients dans un coma artificiel qui les protège.
Ne plus rien ressentir, s'absenter, perdre conscience. Il se tient, tel un veilleur, debout dans la salle d'opération. Puis il écrit, sans cesse. Sur le désir enfui mais qui taraude encore, la vie au sein de l'hôpital, les victoires sur la mort, les échecs aussi. L'intimité étrange et fugace avec ces corps malmenés par la maladie. Les rapports complexes avec la hiérarchie, l'administration, garante des objectifs à tenir, des cadences à respecter.
Nous le suivons, pas à pas, mot à mot, dans ce récit qu'il nous donne et qui bientôt dépasse les murs de l'hôpital. Comment ne pas parler de soi alors que tout devient plus clair, plus simple aussi. L'anesthésiste est le récit bouleversant d'un effacement. Celui d'un homme lucide, clairvoyant, dont l'ultime choix ne fera plus aucun doute.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Tous concernés
Au delà du cadre d'un hôpital, ce roman nous donne à vivre l'angoisse de chacun de nous face à notre destin, face à la solitude, face aux obligations de nos métiers. Acteur anonyme d'une tragédie dans sa forme moderne, dont on se doute au début du destin, le Docteur V. est entraîné dans un silence et une incommunicabilité dont chacun de nous peint être la victime. Poignant, en effet... Et merveilleusement écrit
Au delà du cadre d'un hôpital, ce roman nous donne à vivre l'angoisse de chacun de nous face à notre destin, face à la solitude, face aux obligations de nos métiers. Acteur anonyme d'une tragédie dans sa forme moderne, dont on se doute au début du destin, le Docteur V. est entraîné dans un silence et une incommunicabilité dont chacun de nous peint être la victime. Poignant, en effet... Et merveilleusement écrit
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Il en est des premiers romans comme d’une première nuit d’amour : merveilleux ou catastrophique. Avec “L’anesthésiste” Richard Torrielli qui fut lui même médecin anesthésiste-réanimateur nous propose un roman d’une extraordinaire profondeur où il place le lecteur au coeur de la conscience du Docteur V. Ce dernier est le maitre du sommeil de ses patients lors des interventions chirurgicales auxquelles il participe. Torrielli décrit avec beaucoup de justesse l’atmosphère d’un bloc opératoire, les boucles de perfusion, les catheters en téflon, les potences métalliques où l’on suspend les poches de sérum, les bassines en inox, les kimonos bleus des médecins, des infirmières et des aides soignantes. Et puis il a les gestes de l’anesthésiste comme la caresse d’un ange, d’un ange gardien. Le lecteur traverse les couloirs de l’hôpital en compagnie du docteur V, passe dans les chambres, les salles d’attentes, et pénètre dans les blocs opératoires. C’est une atmosphère très particulière que l’écrivain parvient à installer par petites touches successives et qui finit par nous rendre la vie de cet hôpital familier. Une vie où cependant les contraintes s’accumulent :”Etre au service de toutes les exigences venues de toutes part : patients, collègues, directeurs. Faire en sorte, le plus discrètement possible, que tout se passe bien. Ne pas se faire remarquer, ne pas sortir de l’ombre. Dans le cas contraire, ce serait pour insuffisance retard, maladresse, inadaptation. Ne jamais montrer le moindre signe de fatigue. Ce serait ne pas être à la hauteur.” Et voilà soudain qu’un matin ce médecin a le sentiment de justement commencer à s’effacer. Lui qui est là sans jamais être le plus important, lui que finalement personne ne remarque vraiment, lui le veilleur, le gardien du phare, sent que le silence qui l’entourait l’envahit peu à peu. Richard Torrielli ne nous épargne rien des conversations oiseuses des médecins lors des pauses, des petites ambitions des uns et des autres , des nuits de garde qui se succèdent et des manies sexuelles de certains. Les portraits se succèdent au fil du récit révélant les failles d’un corps médicales souvent en proie au doute aux interrogations multiples Ce roman n’est pas seulement d’un grand réalisme descriptif, il descend dans les profondeurs d’un être, d’une vie qui bientôt va s’affranchir de la multitude des contraintes qui la submergent. “L’anesthésiste” est une oeuvre forte dont le lecteur ne sort pas indemne. On attend le prochain roman de Torrielli avec impatience. ARCHIBALD PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
Il en est des premiers romans comme d’une première nuit d’amour : merveilleux ou catastrophique. Avec “L’anesthésiste” Richard Torrielli qui fut lui même médecin anesthésiste-réanimateur nous propose un roman d’une extraordinaire profondeur où il place le lecteur au coeur de la conscience du Docteur V. Ce dernier est le maitre du sommeil de ses patients lors des interventions chirurgicales auxquelles il participe. Torrielli décrit avec beaucoup de justesse l’atmosphère d’un bloc opératoire, les boucles de perfusion, les catheters en téflon, les potences métalliques où l’on suspend les poches de sérum, les bassines en inox, les kimonos bleus des médecins, des infirmières et des aides soignantes. Et puis il a les gestes de l’anesthésiste comme la caresse d’un ange, d’un ange gardien. Le lecteur traverse les couloirs de l’hôpital en compagnie du docteur V, passe dans les chambres, les salles d’attentes, et pénètre dans les blocs opératoires. C’est une atmosphère très particulière que l’écrivain parvient à installer par petites touches successives et qui finit par nous rendre la vie de cet hôpital familier. Une vie où cependant les contraintes s’accumulent :”Etre au service de toutes les exigences venues de toutes part : patients, collègues, directeurs. Faire en sorte, le plus discrètement possible, que tout se passe bien. Ne pas se faire remarquer, ne pas sortir de l’ombre. Dans le cas contraire, ce serait pour insuffisance retard, maladresse, inadaptation. Ne jamais montrer le moindre signe de fatigue. Ce serait ne pas être à la hauteur.” Et voilà soudain qu’un matin ce médecin a le sentiment de justement commencer à s’effacer. Lui qui est là sans jamais être le plus important, lui que finalement personne ne remarque vraiment, lui le veilleur, le gardien du phare, sent que le silence qui l’entourait l’envahit peu à peu. Richard Torrielli ne nous épargne rien des conversations oiseuses des médecins lors des pauses, des petites ambitions des uns et des autres , des nuits de garde qui se succèdent et des manies sexuelles de certains. Les portraits se succèdent au fil du récit révélant les failles d’un corps médicales souvent en proie au doute aux interrogations multiples Ce roman n’est pas seulement d’un grand réalisme descriptif, il descend dans les profondeurs d’un être, d’une vie qui bientôt va s’affranchir de la multitude des contraintes qui la submergent. “L’anesthésiste” est une oeuvre forte dont le lecteur ne sort pas indemne. On attend le prochain roman de Torrielli avec impatience. ARCHIBALD PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
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