Quelle relation serait-il juste que nous ayons avec le vivant ? Que protège-t-on, quand on protège le vivant ? Faut-il défendre de la même façon l'androsace, fleur discrète des hautes montagnes menacée par le réchauffement climatique, et le cochon, multiplié pour sa chair dans des hangars industriels ? Une plante, un animal et un écosystème sont de nature profondément différente, à tel point qu'il semble parfois contradictoire de vouloir tous les protéger.
L'élevage en plein air permet de conserver des prairies utiles à certaines populations d'oiseaux et de fleurs sauvages liées aux écosystèmes herbeux, mais conduit les vaches à l'abattoir. Eliminer des animaux appartenant à des espèces dites invasives peut être positif pour la biodiversité mais très cruel pour les individus concernés. L'auteur propose de dépasser ce clivage et de concilier la lutte écologiste, incontournable si nous voulons pouvoir vivre dans un environnement habitable, et la lutte pour le droit des animaux, nécessaire si nous voulons vivre dans un monde plus juste.
A travers son expérience de terrain, Pierre Rigaux propose une écologie basée non seulement sur les données scientifiques, mais également sur une approche éthique aussi précise que possible, qui fait encore souvent défaut s'agissant de la façon dont on traite les animaux.
Quelle relation serait-il juste que nous ayons avec le vivant ? Que protège-t-on, quand on protège le vivant ? Faut-il défendre de la même façon l'androsace, fleur discrète des hautes montagnes menacée par le réchauffement climatique, et le cochon, multiplié pour sa chair dans des hangars industriels ? Une plante, un animal et un écosystème sont de nature profondément différente, à tel point qu'il semble parfois contradictoire de vouloir tous les protéger.
L'élevage en plein air permet de conserver des prairies utiles à certaines populations d'oiseaux et de fleurs sauvages liées aux écosystèmes herbeux, mais conduit les vaches à l'abattoir. Eliminer des animaux appartenant à des espèces dites invasives peut être positif pour la biodiversité mais très cruel pour les individus concernés. L'auteur propose de dépasser ce clivage et de concilier la lutte écologiste, incontournable si nous voulons pouvoir vivre dans un environnement habitable, et la lutte pour le droit des animaux, nécessaire si nous voulons vivre dans un monde plus juste.
A travers son expérience de terrain, Pierre Rigaux propose une écologie basée non seulement sur les données scientifiques, mais également sur une approche éthique aussi précise que possible, qui fait encore souvent défaut s'agissant de la façon dont on traite les animaux.