L'anamorphose murale de la Trinité-des-Monts à Rome ou l'invisible intelligible

Par : Florence Terki
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  • Nombre de pages104
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions15,0 cm × 29,7 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-912261-29-5
  • EAN9782912261298
  • Date de parution01/11/2006
  • CollectionPatrimoine et création
  • ÉditeurL'Espérou (Editions de)

Résumé

Dans l'histoire de la représentation picturale, l'anamorphose intrigue par ses déformations. Jeu savant, "curieux" et quelquefois d'une véritable élégance, s'amusant à contourner les règles de la géométrie, elle invite au questionnement et à la réflexion. Au couvent des Minimes de la Trinité-des-Monts, à Rome, le Père Emmanuel Maignan réalisa en 1642 une immense représentation de Saint François de Paule.
Véritable prouesse technique exécutée sur près de 20 mètres de long, cette fresque expose tout à la fois le portrait du Saint fondateur de l'ordre et un vaste paysage de Calabre parsemé de petites saynettes bucoliques. Admirée en son temps pour sa hardiesse, beaucoup plus que pour ses qualités picturales, cette peinture murale est demeurée pendant longtemps un véritable sujet d'étude. La personnalité du père Emmanuel Moignon, savant, mathématicien et homme de lettres empêche de réduire cette composition à sa seule prouesse géométrique.
Finit d'une réflexion sur la perspective et les lois de l'optique, l'anamorphose a longtemps été comprise comme une sorte d'exercice grandeur nature des conceptions du religieux. En effet, au-delà de cet exercice de style, elle interroge toute la pensée de la représentation au XVIIe siècle et permet de cheminer au mur des réflexions "curieuses" du temps. A la fois étude monographique sur un homme et son ouvre, l'ouvrage de Florence Terki présente toute une histoire de la peinture anamorphotique, des curiosités optiques et de ce que l'on nommait alors les "perspectives curieuses".
Il permet de situer l'oeuvre de la Trinité-des-Monts dans un milieu intellectuel international d'une incroyable vigueur.
Dans l'histoire de la représentation picturale, l'anamorphose intrigue par ses déformations. Jeu savant, "curieux" et quelquefois d'une véritable élégance, s'amusant à contourner les règles de la géométrie, elle invite au questionnement et à la réflexion. Au couvent des Minimes de la Trinité-des-Monts, à Rome, le Père Emmanuel Maignan réalisa en 1642 une immense représentation de Saint François de Paule.
Véritable prouesse technique exécutée sur près de 20 mètres de long, cette fresque expose tout à la fois le portrait du Saint fondateur de l'ordre et un vaste paysage de Calabre parsemé de petites saynettes bucoliques. Admirée en son temps pour sa hardiesse, beaucoup plus que pour ses qualités picturales, cette peinture murale est demeurée pendant longtemps un véritable sujet d'étude. La personnalité du père Emmanuel Moignon, savant, mathématicien et homme de lettres empêche de réduire cette composition à sa seule prouesse géométrique.
Finit d'une réflexion sur la perspective et les lois de l'optique, l'anamorphose a longtemps été comprise comme une sorte d'exercice grandeur nature des conceptions du religieux. En effet, au-delà de cet exercice de style, elle interroge toute la pensée de la représentation au XVIIe siècle et permet de cheminer au mur des réflexions "curieuses" du temps. A la fois étude monographique sur un homme et son ouvre, l'ouvrage de Florence Terki présente toute une histoire de la peinture anamorphotique, des curiosités optiques et de ce que l'on nommait alors les "perspectives curieuses".
Il permet de situer l'oeuvre de la Trinité-des-Monts dans un milieu intellectuel international d'une incroyable vigueur.