L'amour et autres mensonges

Par : Laetitia De Luca

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  • Nombre de pages253
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.342 kg
  • Dimensions14,3 cm × 21,9 cm × 2,9 cm
  • ISBN978-2-221-27956-4
  • EAN9782221279564
  • Date de parution16/01/2025
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

Chaque vie peut rencontrer l'Histoire... et le grand amour. Sélection du Grand Prix RL-Lire --- Lucie est une journaliste mariée à la vie bien réglée, lorsqu'elle croise un homme qui lui fait oublier ses principes et ses méfiances. Basculer dans la dissimulation amoureuse déclenche en elle un vertige et la ramène au destin de sa mère. Et surtout au terrible secret de sa naissance qui fait de Lucie, elle-même, un mensonge.
Alors qu'elle tente de comprendre ce que sa mère lui a caché, elle est propulsée sur la route de la grande Histoire qui va percuter de plein fouet la vie de Mathilde, jeune femme modeste, dont le chemin n'aurait pas dû croiser celui de Luis, qui a fui la terreur de la dictature dans son pays, l'Uruguay. Ensemble, ils vont croire à l'amour. Mais au fond de chacun, où se situe le courage ? Luis, ce réfugié politique qui organise la résistance, est-il l'incarnation du " grand homme " ? Mathilde, cette Française si dévouée, quelle idée du désir et de la loyauté chérit-elle tout au fond d'elle ? L'amour et autres mensonges embarque le lecteur par le souffle de son récit, la singularité de ses personnalités et la profondeur de ses interrogations.
Ce que Lucie ignorait, ce qu'elle a découvert esquisse un cheminement lucide, qui touche aux origines et à la liberté de chacun. Un roman bouleversant à mettre entre toutes les mains.
Chaque vie peut rencontrer l'Histoire... et le grand amour. Sélection du Grand Prix RL-Lire --- Lucie est une journaliste mariée à la vie bien réglée, lorsqu'elle croise un homme qui lui fait oublier ses principes et ses méfiances. Basculer dans la dissimulation amoureuse déclenche en elle un vertige et la ramène au destin de sa mère. Et surtout au terrible secret de sa naissance qui fait de Lucie, elle-même, un mensonge.
Alors qu'elle tente de comprendre ce que sa mère lui a caché, elle est propulsée sur la route de la grande Histoire qui va percuter de plein fouet la vie de Mathilde, jeune femme modeste, dont le chemin n'aurait pas dû croiser celui de Luis, qui a fui la terreur de la dictature dans son pays, l'Uruguay. Ensemble, ils vont croire à l'amour. Mais au fond de chacun, où se situe le courage ? Luis, ce réfugié politique qui organise la résistance, est-il l'incarnation du " grand homme " ? Mathilde, cette Française si dévouée, quelle idée du désir et de la loyauté chérit-elle tout au fond d'elle ? L'amour et autres mensonges embarque le lecteur par le souffle de son récit, la singularité de ses personnalités et la profondeur de ses interrogations.
Ce que Lucie ignorait, ce qu'elle a découvert esquisse un cheminement lucide, qui touche aux origines et à la liberté de chacun. Un roman bouleversant à mettre entre toutes les mains.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
D'une psychologie très efficace
Cela lui est tombé dessus comme à son corps défendant. Lucie sortait le chien comme chaque jour de sa vie réglée, entre boulot, époux et enfants, comme le papier d’une musique sans pause ni respiration, lorsqu’une rencontre fortuite l’a soudain fait basculer dans l’adultère et le mensonge. Et si la fausseté était une tare héréditaire ? ironise amèrement Lucie, stupéfaite de reproduire ce qu’elle a découvert sur le tard et qu’elle n’a jamais pu digérer de l’histoire de sa mère et de ses propres origines. La voilà donc qui replonge au beau milieu des années 1970, lorsque sa mère Mathilde rencontrait à Lille un médecin uruguayen, Luis, contraint à l’exil, loin de sa femme et de ses enfants, pour ne plus avoir à signer les certificats de décès truqués que le régime de la dictature lui extorquait afin de blanchir ses actes de torture. De leurs deux années de passion coupable et sans avenir puisque Luis, rongé par la honte de ses compromissions en Uruguay, de sa fuite et de son déclassement social en France, ne devait pas demeurer bien longtemps loin des siens et de la résistance qui s’organisait depuis le Venezuela, un enfant naissait, Lucie, dont personne, pas même elle avant ses trente-quatre ans, n’allait connaître la vérité sur ses origines. Lorsqu’au détour d’une phrase anodine sa mère finirait par lâcher le morceau, ce serait un séisme pour cette fille, la narratrice, qui se découvrant elle-même un mensonge, ses « racines artificielles [coupées] d’un coup sec et tranchant », devrait apprendre à « tenir debout autrement, couler de nouvelles fondations, redéfinir l’essence même de [s]on identité. » A l’histoire d’amour telle que vécue par Mathilde et Luis, décortiquée dans ses ressorts psychologiques avec une acuité confondante, succède la vision rien moins que complaisante qu’en a développé Lucie et, surtout, l’incidence traumatisante de la découverte tardive du secret et du mensonge qui l’ont « maintenue dans le noir pendant toutes ces années, à vivre une vie qui n’était pas la [s]ienne, à jouer le rôle d’un personnage qu[‘elle] croyai[t] être [elle]. » Comment « faire maintenant pour ne pas douter du monde entier », alors que « désormais [s]a pire angoisse dans toute relation », c’est « d’évoluer dans une dimension parallèle créée par un mensonge » et que l’obsède « la crainte de penser vivre quelque chose et de [s]e rendre compte un jour que tout ce temps, la réalité était autre » ? Efficace et précise dans le moindre de ses mots, la prose de ce premier roman procède d’une empathie et d’une profondeur psychologique telles qu’elles laissent subodorer, d’une manière ou d’une autre, un fond de vérité autobiographique. A cette justesse parfaite se conjuguent un ton direct et incisif, une lucidité sans complaisance, qu’il s’agisse des sentiments des personnages ou des actes de torture au fond des geôles uruguayennes, qui vous empoignent dès l’incipit pour ne jamais baisser de régime. Au fond, derrière l’acrimonie d’une Lucie blessée au plus profond de son identité transparaît en réalité l’envie d’aimer et d’être aimée de ce géniteur qui ne sera jamais le Papa qui l’a élevée, mais à qui, au travers des mentions à Daniel Viglietti, le chanteur uruguayen persécuté pour ses chansons contestataires pendant la dictature, ou des vers de Pablo Neruda en exergue de chaque chapitre, elle adresse un hommage de victime collatérale pleine de sympathie. Un très beau coup de coeur que ce premier roman réussi et prometteur, aussi efficace que fin psychologue, où l’amour est partout, même dans ses mensonges et ses non-dits.
Cela lui est tombé dessus comme à son corps défendant. Lucie sortait le chien comme chaque jour de sa vie réglée, entre boulot, époux et enfants, comme le papier d’une musique sans pause ni respiration, lorsqu’une rencontre fortuite l’a soudain fait basculer dans l’adultère et le mensonge. Et si la fausseté était une tare héréditaire ? ironise amèrement Lucie, stupéfaite de reproduire ce qu’elle a découvert sur le tard et qu’elle n’a jamais pu digérer de l’histoire de sa mère et de ses propres origines. La voilà donc qui replonge au beau milieu des années 1970, lorsque sa mère Mathilde rencontrait à Lille un médecin uruguayen, Luis, contraint à l’exil, loin de sa femme et de ses enfants, pour ne plus avoir à signer les certificats de décès truqués que le régime de la dictature lui extorquait afin de blanchir ses actes de torture. De leurs deux années de passion coupable et sans avenir puisque Luis, rongé par la honte de ses compromissions en Uruguay, de sa fuite et de son déclassement social en France, ne devait pas demeurer bien longtemps loin des siens et de la résistance qui s’organisait depuis le Venezuela, un enfant naissait, Lucie, dont personne, pas même elle avant ses trente-quatre ans, n’allait connaître la vérité sur ses origines. Lorsqu’au détour d’une phrase anodine sa mère finirait par lâcher le morceau, ce serait un séisme pour cette fille, la narratrice, qui se découvrant elle-même un mensonge, ses « racines artificielles [coupées] d’un coup sec et tranchant », devrait apprendre à « tenir debout autrement, couler de nouvelles fondations, redéfinir l’essence même de [s]on identité. » A l’histoire d’amour telle que vécue par Mathilde et Luis, décortiquée dans ses ressorts psychologiques avec une acuité confondante, succède la vision rien moins que complaisante qu’en a développé Lucie et, surtout, l’incidence traumatisante de la découverte tardive du secret et du mensonge qui l’ont « maintenue dans le noir pendant toutes ces années, à vivre une vie qui n’était pas la [s]ienne, à jouer le rôle d’un personnage qu[‘elle] croyai[t] être [elle]. » Comment « faire maintenant pour ne pas douter du monde entier », alors que « désormais [s]a pire angoisse dans toute relation », c’est « d’évoluer dans une dimension parallèle créée par un mensonge » et que l’obsède « la crainte de penser vivre quelque chose et de [s]e rendre compte un jour que tout ce temps, la réalité était autre » ? Efficace et précise dans le moindre de ses mots, la prose de ce premier roman procède d’une empathie et d’une profondeur psychologique telles qu’elles laissent subodorer, d’une manière ou d’une autre, un fond de vérité autobiographique. A cette justesse parfaite se conjuguent un ton direct et incisif, une lucidité sans complaisance, qu’il s’agisse des sentiments des personnages ou des actes de torture au fond des geôles uruguayennes, qui vous empoignent dès l’incipit pour ne jamais baisser de régime. Au fond, derrière l’acrimonie d’une Lucie blessée au plus profond de son identité transparaît en réalité l’envie d’aimer et d’être aimée de ce géniteur qui ne sera jamais le Papa qui l’a élevée, mais à qui, au travers des mentions à Daniel Viglietti, le chanteur uruguayen persécuté pour ses chansons contestataires pendant la dictature, ou des vers de Pablo Neruda en exergue de chaque chapitre, elle adresse un hommage de victime collatérale pleine de sympathie. Un très beau coup de coeur que ce premier roman réussi et prometteur, aussi efficace que fin psychologue, où l’amour est partout, même dans ses mensonges et ses non-dits.
L'amour et autres mensonges
5/5
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