L'amour est un pseudopode

Deux jeunes gens, Suzanne et Jean, s'aiment d'un amour platonique et ne peuvent voir leurs sentiments aboutir au mariage, faute de moyens matériels. Les parents de Suzanne veulent plutôt la donner en mariage à un veuf bourgeois. Face à l'insistance des parents, Suzanne feint d'accepter leur proposition et déguise son bien-aimé, Jean, en marraine, la nuit du mariage traditionnel. Le pauvre prétendant, Philippe, aveuglé par la perspective d'une foi syncrétique, est d'une naïveté qui frise la cupidité.
Dans cette pièce où le spectateur est tenu en haleine, l'auteur réveille à sa manière le mythe du Tartuffe de Molière et propose à la jurisprudence un cas d'hypocrites malgré eux. Chaque spectateur, chaque lecteur, voudra bien prendre part aux débats suscités dans un argumentaire libre. Descartes nous apprend que le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. Sachons en faire usage dans un rapport d'équité.