Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"Ces quatre nouvelles (...) remontent au tout début de mon activité d'écrivain (...). Dans la dernière (Les prodiges de la vie), j'ai consciemment...
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"Ces quatre nouvelles (...) remontent au tout début de mon activité d'écrivain (...). Dans la dernière (Les prodiges de la vie), j'ai consciemment illustré une idée qui n'était encore qu'une intuition dans les trois premières : à savoir que notre vie possède des courants plus profonds que les événements extérieurs, qui nous rapprochent et nous séparent, et qu'une intense magie de la vie, accessible à notre seule émotion et non pas à nos sens, gouverne nos destins, même quand nous croyons les diriger nous-mêmes."
Ainsi Zweig présentait-il ce premier recueil, publié à Berlin en 1904. Que l'histoire se situe sur la Riviera au début du siècle, à Anvers pendant les guerres de religion, ou encore à Jérusalem le jour de la crucifixion du Christ; que le héros soit une jeune pianiste, un serveur de restaurant ou un voyageur anonyme, on voit déjà se dessiner ici quelques-uns des thèmes essentiels de l'oeuvre future : l'amour générateur de souffrances secrètes qui conduisent à la mort ou à la purification, les correspondances inexplicables entre les êtres sous l'absurdité apparente des destinées. Hermann Hesse saluait dès 1904 les qualités d'observation du jeune Zweig et la finesse de ces "études d'âmes".
Né en 1881 à Vienne, Stefan ZWEIG s'est donné la mort au Brésil le 23 février 1942. Les éditions Belfond ont publié en français quatorze de ses ouvrages - romans, essais ou recueils de nouvelles.