L'Almanac patoues de l'Arièjo. Un almanach en occitan de 1891 à 1936

Par : Christian Duthil

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  • Nombre de pages238
  • PrésentationBroché
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-85927-096-4
  • EAN9782859270964
  • Date de parution01/06/2009
  • ÉditeurVent Terral

Résumé

Avec les progrès de l'imprimerie, de la lecture et de l'instruction, les almanachs connaissent leur âge d'or au XlXeme siècle. Proposé pour un prix modique, posé sur la cheminée ou un rebord de fenêtre, l'almanach est alors souvent le seul imprimé qui entre dans le foyer. Lu à la veillée, il s'inspire et se nourrit de la littérature populaire et la colporte. Avec son Armana prouvençau, Mistral a tout de suite compris le parti que pouvait en tirer le mouvement de renaissance culturelle félibréenne.
En Ariège, parmi la dizaine de concurrents, en français, en occitan ou bilingues, c'est l'A / manac patouès de / 'Arièjo, fondé en 1891 par le républicain Léon Gadrat, qui se distingue par la variété et la qualité de ses textes (proverbes, contes, poésies, complaintes et chansons) et de ses illustrations. Publié jusqu'en 1936, cultivant plutôt l'humour que le genre tragique, il se fait l'écho de l'époque face au progrès et aux défis du XXème siècle : anticléricalisme, guerre de 1914, colonisation française outre-mer, inventions techniques, rôle des femmes et changements de mode de vie.
Choix éditoriaux, publicités, présentation, public, diffusion, auteurs ou illustrateurs : cette étude retrace une entreprise de presque un demi-siècle à laquelle, politiques, ecclésiastiques, érudits et Ariégeois de tous horizons ont participé. Dans un temps où, dans ses divers dialectes, l'occitan était le bien de tous.
Avec les progrès de l'imprimerie, de la lecture et de l'instruction, les almanachs connaissent leur âge d'or au XlXeme siècle. Proposé pour un prix modique, posé sur la cheminée ou un rebord de fenêtre, l'almanach est alors souvent le seul imprimé qui entre dans le foyer. Lu à la veillée, il s'inspire et se nourrit de la littérature populaire et la colporte. Avec son Armana prouvençau, Mistral a tout de suite compris le parti que pouvait en tirer le mouvement de renaissance culturelle félibréenne.
En Ariège, parmi la dizaine de concurrents, en français, en occitan ou bilingues, c'est l'A / manac patouès de / 'Arièjo, fondé en 1891 par le républicain Léon Gadrat, qui se distingue par la variété et la qualité de ses textes (proverbes, contes, poésies, complaintes et chansons) et de ses illustrations. Publié jusqu'en 1936, cultivant plutôt l'humour que le genre tragique, il se fait l'écho de l'époque face au progrès et aux défis du XXème siècle : anticléricalisme, guerre de 1914, colonisation française outre-mer, inventions techniques, rôle des femmes et changements de mode de vie.
Choix éditoriaux, publicités, présentation, public, diffusion, auteurs ou illustrateurs : cette étude retrace une entreprise de presque un demi-siècle à laquelle, politiques, ecclésiastiques, érudits et Ariégeois de tous horizons ont participé. Dans un temps où, dans ses divers dialectes, l'occitan était le bien de tous.