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  • Nombre de pages384
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.202 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-253-24718-0
  • EAN9782253247180
  • Date de parution02/01/2025
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Aurélien, directeur du département des Peintures du Louvre, voit dans le musée un refuge où se protéger du bruit du monde. Mais sa nouvelle présidente, Daphné - une femme au pragmatisme désinhibé -, lui impose une mission aussi périlleuse que redoutée : la restauration de La Joconde. A contrecoeur, Aurélien part à la recherche d'un restaurateur assez audacieux pour s'attaquer à l'ultime chef-d'oeuvre.
Sa quête le mène en Toscane où il trouve Gaetano, personnalité intense et libre. Face à Monna Lisa, l'Italien va confronter son propre génie à celui de Vinci, tandis que l'humanité retient son souffle... Paul Saint Bris porte un regard aiguisé sur la boulimie visuelle de notre époque, et démontre, avec humour et brio, que l'allègement des vernis bénéficie autant aux oeuvres qu'aux êtres qui leur sont proches.
Aurélien, directeur du département des Peintures du Louvre, voit dans le musée un refuge où se protéger du bruit du monde. Mais sa nouvelle présidente, Daphné - une femme au pragmatisme désinhibé -, lui impose une mission aussi périlleuse que redoutée : la restauration de La Joconde. A contrecoeur, Aurélien part à la recherche d'un restaurateur assez audacieux pour s'attaquer à l'ultime chef-d'oeuvre.
Sa quête le mène en Toscane où il trouve Gaetano, personnalité intense et libre. Face à Monna Lisa, l'Italien va confronter son propre génie à celui de Vinci, tandis que l'humanité retient son souffle... Paul Saint Bris porte un regard aiguisé sur la boulimie visuelle de notre époque, et démontre, avec humour et brio, que l'allègement des vernis bénéficie autant aux oeuvres qu'aux êtres qui leur sont proches.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Marie-Léonie B.Decitre Bezons
5/5
Original et addictif !
Le jour où l'on confie à Aurélien la lourde tâche de trouver le restaurateur qui aura la responsabilité d'alléger les vernis de la Joconde, c'est un tournant personnel et professionnel pour le conservateur. Avec un éventail de personnages pertinent, Paul Saint Bris construit son premier roman à la fois drôle et satirique, en questionnant le monde de l'art, la politique culturelle et financière qui s'y attache et l'image que le monde porte aux célèbres œuvres d'art. Une belle prouesse littéraire, accessible et brillante !
Le jour où l'on confie à Aurélien la lourde tâche de trouver le restaurateur qui aura la responsabilité d'alléger les vernis de la Joconde, c'est un tournant personnel et professionnel pour le conservateur. Avec un éventail de personnages pertinent, Paul Saint Bris construit son premier roman à la fois drôle et satirique, en questionnant le monde de l'art, la politique culturelle et financière qui s'y attache et l'image que le monde porte aux célèbres œuvres d'art. Une belle prouesse littéraire, accessible et brillante !
  • roman
  • louvre
  • art
  • Joconde

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Frais, érudit, drôle !
À partir de la question de la restauration de La Joconde, on se retrouve dans un roman très agréable, plein d'humour sur le monde de la culture. Sur un sujet qui ne m'inspirait pas de prime abord, l'auteur tisse une galerie de personnages convaincants qui nous entraînent dans les sous-sols du Louvre et les hautes sphères de la politique culturelle. À travers les deux personnages principaux, le conservateur en charge du tableau de Léonard et un homme de ménage, on revit l'histoire du tableau, de la restauration de la peinture, on s'interroge sur le beau et le sens de l'art.
À partir de la question de la restauration de La Joconde, on se retrouve dans un roman très agréable, plein d'humour sur le monde de la culture. Sur un sujet qui ne m'inspirait pas de prime abord, l'auteur tisse une galerie de personnages convaincants qui nous entraînent dans les sous-sols du Louvre et les hautes sphères de la politique culturelle. À travers les deux personnages principaux, le conservateur en charge du tableau de Léonard et un homme de ménage, on revit l'histoire du tableau, de la restauration de la peinture, on s'interroge sur le beau et le sens de l'art.
  • italie
  • louvre
  • communication
  • Peinture
  • Joconde
  • Marketing culturel
Réflexion pleine d'humour sur notre rapport à l'art et à l'image
Au fil du temps, ses vernis se sont oxydés et ses contrastes étouffés : c’est comme si une taie opacifiante s’interposait entre La Joconde et l’oeil qui la contemple. Alors, faut-il restaurer le tableau, comme le suggère le cabinet de consultants engagé par la nouvelle présidente du Louvre ? Ce serait « un événement planétaire » que de sortir la grande star du musée de sa « marée verdâtre », une occasion unique de faire « exploser les compteurs » de la billetterie, ainsi qu’en rêve sa dirigeante, pour la première fois non issue du sérail des experts et conservateurs, mais forgée au credo de la performance, du marketing et de la communication par une carrière dans de grandes entreprises privées. C’est aussi un sujet épineux, qui suscite la bronca des puristes et risque de rallumer la mèche des revendications de propriété italiennes. Et si l’intervention, hautement délicate malgré les avancées technologiques, défigurait définitivement l’œuvre d’art la plus célèbre au monde ? Aurélien, le directeur des peintures du musée, déjà très déstabilisé par ses déboires conjugaux, mais aussi par ses contemporains, bien plus occupés du reflet narcissique de leurs selfies que de la compréhension des grands thèmes peints – qui se soucie encore de saint Jean-Baptiste, voire de Jésus et de Marie, a fortiori des mythes et des figures antiques ? –, se retrouve malgré lui embarqué dans cette entreprise affolante. Trouvera-t-il l’expert idoine pour cette restauration d’exception ? L’opération sera-t-elle la réussite retentissante que l’on attend de lui, ou tournera-t-elle au désastre qu’il appréhende avec effroi ? Nous voilà plongés avec curiosité dans une intrigue menée avec humour et impertinence par-delà les frontières du rocambolesque, à partager les doutes et questionnements d’un personnage fort habilement campé. Le dénouement sera une apothéose absolue pour ce roman aussi plaisant qu’instructif, qui, entre l’histoire de La Joconde et celle, souvent étonnante, des pratiques et techniques de restauration, ouvre le débat sur notre relation à l’art, aux œuvres et aux musées, à l’image enfin dans une époque où le bombardement généralisé des pixels détournent les hommes « des choses vraies, les obligeant à voir à travers un écran pour qu’ils n’aient plus jamais à lever la tête, courbant leurs nuques, figeant leurs regards dans la même direction pour l’éternité. » Ce premier roman, dont l’humour et la fantaisie satiriques servent à merveille le propos, est une vraie réussite. Entre la conservation et la restauration des œuvres d’art, en passant par les enjeux médiatiques et financiers d’un grand musée, c’est finalement à une réflexion d’ampleur sur les évolutions récentes de la société tout entière que nous convie malicieusement Paul Saint Bris.
Au fil du temps, ses vernis se sont oxydés et ses contrastes étouffés : c’est comme si une taie opacifiante s’interposait entre La Joconde et l’oeil qui la contemple. Alors, faut-il restaurer le tableau, comme le suggère le cabinet de consultants engagé par la nouvelle présidente du Louvre ? Ce serait « un événement planétaire » que de sortir la grande star du musée de sa « marée verdâtre », une occasion unique de faire « exploser les compteurs » de la billetterie, ainsi qu’en rêve sa dirigeante, pour la première fois non issue du sérail des experts et conservateurs, mais forgée au credo de la performance, du marketing et de la communication par une carrière dans de grandes entreprises privées. C’est aussi un sujet épineux, qui suscite la bronca des puristes et risque de rallumer la mèche des revendications de propriété italiennes. Et si l’intervention, hautement délicate malgré les avancées technologiques, défigurait définitivement l’œuvre d’art la plus célèbre au monde ? Aurélien, le directeur des peintures du musée, déjà très déstabilisé par ses déboires conjugaux, mais aussi par ses contemporains, bien plus occupés du reflet narcissique de leurs selfies que de la compréhension des grands thèmes peints – qui se soucie encore de saint Jean-Baptiste, voire de Jésus et de Marie, a fortiori des mythes et des figures antiques ? –, se retrouve malgré lui embarqué dans cette entreprise affolante. Trouvera-t-il l’expert idoine pour cette restauration d’exception ? L’opération sera-t-elle la réussite retentissante que l’on attend de lui, ou tournera-t-elle au désastre qu’il appréhende avec effroi ? Nous voilà plongés avec curiosité dans une intrigue menée avec humour et impertinence par-delà les frontières du rocambolesque, à partager les doutes et questionnements d’un personnage fort habilement campé. Le dénouement sera une apothéose absolue pour ce roman aussi plaisant qu’instructif, qui, entre l’histoire de La Joconde et celle, souvent étonnante, des pratiques et techniques de restauration, ouvre le débat sur notre relation à l’art, aux œuvres et aux musées, à l’image enfin dans une époque où le bombardement généralisé des pixels détournent les hommes « des choses vraies, les obligeant à voir à travers un écran pour qu’ils n’aient plus jamais à lever la tête, courbant leurs nuques, figeant leurs regards dans la même direction pour l’éternité. » Ce premier roman, dont l’humour et la fantaisie satiriques servent à merveille le propos, est une vraie réussite. Entre la conservation et la restauration des œuvres d’art, en passant par les enjeux médiatiques et financiers d’un grand musée, c’est finalement à une réflexion d’ampleur sur les évolutions récentes de la société tout entière que nous convie malicieusement Paul Saint Bris.
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