L'Algérie en guerre (1954-1962). Un historien face au torrent des images
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- Nombre de pages335
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.434 kg
- Dimensions14,1 cm × 22,7 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-8098-4776-5
- EAN9782809847765
- Date de parution17/10/2024
- ÉditeurArchipel (L')
Résumé
Comment expliquer que la sensation d'absence d'images sur les "événements d'Algérie" ait longtemps dominé, harkis, immigrés ou appelés du contingent ? Est-ce que, très tôt, la France n'aurait pas voulu "regarder" cette page sanglante de son histoire ? Le paradoxe est qu'en réalité la guerre d'Algérie a été montrée de mille façons : images fixes des photographies, publiées dans des magazines tel Paris Match ; images de cinéma, issues de films qui n'ont pas tous laissé un souvenir mémorable ; images de documentaires, nombreux à partir des années 1990, provenant surtout des archives de l'Ina ou de l'armée française.
Effet de génération ? Plus la longue histoire de la présence française en Algérie s'éloigne, plus elle semble enfin combler ses "lacunes mémorielles". Et l'historien de s'interroger : le passage à l'image pour l'écriture de l'histoire est-il un moyen efficace d'approcher une vérité? L'avalanche des images est-elle, au contraire, un frein pour la connaissance ? Une réflexion menée à la lumière du "travail de mémoire visuelle" entrepris par Benjamin Stora depuis plus de trente ans, au fil des films de fiction et documentaires auxquels il a contribué.
Effet de génération ? Plus la longue histoire de la présence française en Algérie s'éloigne, plus elle semble enfin combler ses "lacunes mémorielles". Et l'historien de s'interroger : le passage à l'image pour l'écriture de l'histoire est-il un moyen efficace d'approcher une vérité? L'avalanche des images est-elle, au contraire, un frein pour la connaissance ? Une réflexion menée à la lumière du "travail de mémoire visuelle" entrepris par Benjamin Stora depuis plus de trente ans, au fil des films de fiction et documentaires auxquels il a contribué.
Comment expliquer que la sensation d'absence d'images sur les "événements d'Algérie" ait longtemps dominé, harkis, immigrés ou appelés du contingent ? Est-ce que, très tôt, la France n'aurait pas voulu "regarder" cette page sanglante de son histoire ? Le paradoxe est qu'en réalité la guerre d'Algérie a été montrée de mille façons : images fixes des photographies, publiées dans des magazines tel Paris Match ; images de cinéma, issues de films qui n'ont pas tous laissé un souvenir mémorable ; images de documentaires, nombreux à partir des années 1990, provenant surtout des archives de l'Ina ou de l'armée française.
Effet de génération ? Plus la longue histoire de la présence française en Algérie s'éloigne, plus elle semble enfin combler ses "lacunes mémorielles". Et l'historien de s'interroger : le passage à l'image pour l'écriture de l'histoire est-il un moyen efficace d'approcher une vérité? L'avalanche des images est-elle, au contraire, un frein pour la connaissance ? Une réflexion menée à la lumière du "travail de mémoire visuelle" entrepris par Benjamin Stora depuis plus de trente ans, au fil des films de fiction et documentaires auxquels il a contribué.
Effet de génération ? Plus la longue histoire de la présence française en Algérie s'éloigne, plus elle semble enfin combler ses "lacunes mémorielles". Et l'historien de s'interroger : le passage à l'image pour l'écriture de l'histoire est-il un moyen efficace d'approcher une vérité? L'avalanche des images est-elle, au contraire, un frein pour la connaissance ? Une réflexion menée à la lumière du "travail de mémoire visuelle" entrepris par Benjamin Stora depuis plus de trente ans, au fil des films de fiction et documentaires auxquels il a contribué.