L'Algérie dans la Seconde Guerre mondiale

Note moyenne 
En 1939, l'Algérie s'engage avec réticence dans la guerre. La défaite de juin 1940 crée un traumatisme qui se résorbe quand la France vaincue conserve... Lire la suite
30,00 € Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 24 avril et le 27 avril
En librairie

Résumé

En 1939, l'Algérie s'engage avec réticence dans la guerre. La défaite de juin 1940 crée un traumatisme qui se résorbe quand la France vaincue conserve sa flotte et son Empire. Le régime de Vichy qui s'installe à Alger adopte la Révolution nationale et renoue avec l'Algérie de la conquête : celle des généraux vainqueurs d'Abd el-Kader et de Moqrani. Le gouverneur Abrial soutenu par les ligues fascistes et l'Eglise applique une dure politique antisémite et réprime les communistes et les socialistes, sans rallier les Musulmans, car Messali refuse de collaborer avec Vichy.
En novembre 1942, la France connaît une seconde défaite avec le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, l'occupation de la zone libre et le sabordage de la flotte française à Toulon. A Alger, les Américains exercent une tutelle politique sur le pays qui a connu en quatre ans quatre régimes politiques et six gouverneurs généraux différents. En 1943, le général Giraud avait accepté comme base de réformes à venir, le Manifeste d'Abbas avec l'Additif de Messali sur une Constituante.
Son rejet par Catroux puis le discours de De Gaulle à Constantine et l'ordonnance du 7 mars 1944 conduisent Ferhat Abbas à fonder les Amis du Manifeste et de la liberté (AML). Il est vite dominé par le PPA qui, au congrès des AML de mars 1945 fait adopter la thèse de l'Additif, et plébisciter Messali chef national algérien. En pleine guerre, le peuple algérien avait proclamé la souveraineté de la Nation algérienne.
Refusant la contestation de sa politique néocoloniale, de Gaulle, chef du GPRF, expulse Messali en Afrique noire et crée les conditions pour que les manifestations des Musulmans, les 1er et 8 mai 1945, soient réprimées. Retour d'exil, Messali crée le MTLD, fondé sur la Constituante et reprend le combat en alliance avec la classe ouvrière et le peuple français ami ; preuve que la répression de mai 1945 n'était pas un génocide mais un acte contre révolutionnaire, comme celui de la Commune de Paris.
La révolution de Mai écrasée, Messali prépare au congrès d'Hornu en juillet 1954, une seconde révolution pour faire triompher la Constituante.

Sommaire

  • LA GUERRE COMMENCE (1939-1940)
  • L'ALGERIE SOUS VICHY (JUIN 1940 - OCTOBRE 1942)
  • LES ALLIES EN AFRIQUE DU NORD
  • DE GAULLE RECONSTRUIT LA FRANCE ET L'EMPIRE
  • LA REVOLUTION MANQUEE DE MAI 1945
  • LES LENDEMAINS DE MAI 1945

Caractéristiques

  • Date de parution
    16/11/2015
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-343-07697-3
  • EAN
    9782343076973
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    278 pages
  • Poids
    0.335 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 21,5 cm × 2,2 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Jacques Simon

Jacques Simon est né à Palat (Algérie) en 1933. Lycéen à Tiaret, Mascara et Alger, puis étudiant à Paris (Lettres et Droit). Il participe en 1956 à la création de l'Union Syndicale des Travailleurs Algériens (USTA) qui sera soutenue par la Fédération de L'Education Nationale, la gauche socialiste, A. Breton, A. Camus, E. Morin. Jacques Simon a dirigé plusieurs journaux et revues (L'Etincelle, Tribune algérienne, Libre Algérie, Cirta).
Docteur en histoire, il préside le Centre de Recherche et d'Etude sur l'Algérie contemporaine (CREAC).

Du même auteur

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés

30,00 €